Le repos n’est pas une chose évidente pour tout le monde.
Certains parviennent à le vivre tout à fait naturellement.
D’autres doivent s’y résoudre : pour eux, on doit passer par la case repos parce qu’on est bien obligés d’en passer par là, mais franchement, si on pouvait s’en passer… Il passe en dernier recours, une fois qu’on a fait tout ce qu’il y avait à faire, et que le corps ne tient plus.
Lorsque j’étais enfant, j’avais été enseigné sur les 3 huit :
- huit heures de travail
- huit heures de vie quotidienne
- et huit heures de sommeil
Les dernières statistiques avancent les chiffres, pour la France, de 6h42 de durée de sommeil moyen en 2019, contre 7h09 en 2010.
On parle de presque 1h30 de sommeil perdue en 50 ans, c’est colossal. Naturellement, cette dette de sommeil a de nombreux effets néfastes sur notre métabolisme, nos humeurs, notre productivité.
Pourtant, le repos est essentiel.
Tellement essentiel que Dieu l’a même inscrit dans le troisième commandement. Parmi les choses que l’on devait faire et ne pas faire, il a insititué un jour hebdomadaire de repos dédié à entretenir notre vie spirituelle.
Lorsque les circonstances de la vie exigent de mettre les bouchées triples pour accomplir ce que l’on a à accomplir, souvenons-nous que le repos ne doit pas être la dernière roue de la charrette, mais au contraire, le carburant qui nous permet de rendre plus productives nos heures d’activités.
Rogner sur nos heures de repos, c’est scier la branche sur laquelle on est assis. Sauf cas exceptionnel, il y a forcément mieux à couper dans les 24 heures de notre journée et dans les 7 jours de notre semaine, que le temps de repos. Si la situation perdure, c’est qu’il y a un problème dans l’organisation du temps d’éveil, auquel il convient de remédier.
Diminuer son temps de sommeil, c’est comme boire moins d’eau pour ne pas prendre de poids.
Ce n’est pas seulement un mauvais calcul, c’est aussi contraire à ce avec quoi Dieu nous a créés.
God bless,
Pascal
