Il l’a bien cherché !

As-tu dans ton entourage une ou des personnes en situation de dépendance aux drogues ?

Je sais qu’une idée assez répandue est que, si cette personne est dépendante, c’est qu’elle ne veut pas s’en sortir. Elle ne veut pas faire l’effort. Je l’ai entendu si souvent… Et quand ce n’est pas dit, c’est pensé si fort !

Mais la vérité, c’est qu’on ne part pas tous avec les mêmes chances. Et qu’on ne vit pas les mêmes vies.

Dans une même fratrie, un frère va sombrer et l’autre non.

Parfois, c’est la situation sociale qui mène à des comportements de dépendance. Parfois un événement familial, une crise, un choc psychologique, une situation d’ennui, un besoin d’évasion, une mauvaise influence provenant d’un “ami” ou d’un média…

Mille circonstances peuvent conduire quelqu’un à goûter quelque chose, qui l’amènera en situation de dépendance.

Personne n’a à juger pourquoi la personne a goûté et a sombré.

Mais nous devrions la regarder avec compassion, avec amour et bienveillance.

Le témoignage de Sabrina Kébli que tu peux visionner ici est éloquent.

Sortir de la dépendance seul est quasiment impossible. Il faut de l’aide. Si tu t’en sens capable, je veux t’encourager à être cette main tendue pour une personne qui n’arrive pas à s’en sortir. Elle n’attend peut-être que toi. Un mot de toi. Un encouragement. Un témoignage d’affection. “Tu comptes pour moi”.

Aujourd’hui, tu peux être l’épaule et la voix de Dieu pour une personne embourbée dans une situation dont elle n’arrive pas à se libérer.

Sans la juger, juste en l’aimant, peux-tu lui témoigner en action le coeur que le Père a pour elle ?

God bless,

Pascal

PS : Pour aller plus loin, je t’encourage à lire et offrir le livre-témoignage de Sabrina Kébli, disponible ici. Edifiant.

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C’était pas un sujet !

Nous étions une douzaine de potes rassemblés ce soir-là chez l’un d’entre nous.

Nous étions tous assis en cercle à discuter. Quelqu’un a sorti du cannabis.

Dans le contexte dans lequel j’étais, ce n’était pas vraiment considéré comme une drogue. C’était presque un accessoire de la vie quotidienne.

Le joint a circulé dans la pièce, non pas sous forme de défi (ils avaient tous dépassé ce stade) mais juste comme on se passerait un paquet de chips. Un partage convivial.

Arrivé à moi, je l’ai refusé.

Poliment, sans pression.

Ca a duré deux secondes. 

Et c’est passé au suivant.

Je n’ai pas été “mal vu”. Mes copains (même ceux qui me connaissaient peu) savaient bien que ça ne m’intéressait pas. Ce n’était pas un sujet.

Je sais qu’il existe des situations où la pression du groupe ou de la norme sociale amène à faire des choses qu’on ne voudrait pas. C’est une réalité.

Mais dans un certain nombre de situations, et celle-ci en fait partie, la pression, on se la met tout seul :

  • qu’est-ce qu’ils/elles vont penser de moi ?
  • vont-ils/elles me rejeter ?
  • si je ne le fais pas, qu’est-ce que je risque de perdre ?

Quelqu’un disait que “vivre dans le vent est une ambition de feuille morte”.

Ca vaut la peine de s’affirmer.

Cette histoire s’est passée il y a vingt ans. Et je suis toujours en relation avec certaines des personnes présentes ce soir-là.

Il aurait été dommage de me renier, non ?

God bless,

Pascal

PS : Pour aller plus loin, je te recommande le livre de Joseph Gotte “Vivre sa jeunesse autrement”. Des conseils édifiants pour vivre et affirmer sa foi quand on est jeune !

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Ils me mettent hors de moi !

Si tu es malade, c’est que quelque chose ne va pas dans ta vie.

Tu es pauvre ? Tu n’as pas assez prié !

Tu veux être délivré d’une addiction ? Donne à ton pasteur !

Ce genre de discours manipulateur fait des ravages. Dans plusieurs pays africains, en Haïti, au Brésil, aux Philippines, et dans d’autres régions du monde, quelques escrocs se construisent des palais sur le dos d’une population qui parfois s’endette dans l’espoir d’une vie meilleure.

Vie meilleure qui ne profite qu’au pasteur et à son entourage.

Tu as compris, ce genre d’attitude me met hors de moi.

L’Evangile que prêchent ces bandits manipulateurs n’est pas l’Evangile. Ils trompent de pauvres gens. Avec le vernis chrétien qui va bien, la terminologie soignée, les prières en apparence puissante, et la force de persuasion du prédicateur.

Est-ce que cela nous guette en France, en Suisse, en Belgique, au Canada, dans les pays occidentaux ? La forme est différente. Souvent plus soft. Ce sont des déclinaisons, sous la forme : “Je ne suis pas malade, parce que j’ai été fidèle, ou j’ai fait ceci ou cela”.

Subtil. Mais trompeur.

Bien sûr, la prospérité peut être matérielle. Dieu a béni, et continue de bénir de nombreuses personnes, en portant une attention particulière, une faveur spéciale sur leur santé ou sur leur entreprise. Il permet que des gens deviennent riches et bénissent d’autres à leur tour.

Mais la prospérité de l’Evangile est d’abord une prospérité spirituelle.

Dieu donne d’abord le salut, le fait d’être assis dans les lieux célestes, il nous renouvelle, il nous accorde le Saint-Esprit et les dons de l’Esprit, il nous fait vivre dans Sa présence.

Il y a des choses que l’on peut faire dire à l’Evangile, et d’autres non.

Tu peux décider de grandir dans la prospérité authentique que Dieu veut donner.

God bless,

Pascal

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