Leur voix est écoutée !

Il y a un peu moins d’un mois, j’avais écrit une Pensée intitulée “La main aux fesses”, dans laquelle je rappelais que nous ne naissions pas tous avec les mêmes chances.

Dans la foulée, plusieurs personnes m’ont écrit, me demandant : 

“C’est bien beau Pascal, de rappeler que les femmes d’Afrique ont besoin d’être aidées. Mais concrètement, on fait comment ?”

Parce que la réalité, c’est que l’extrême pauvreté touche davantage les femmes que les hommes. Et que 59% de ces femmes se trouvent en Afrique sub-saharienne.

Alors cibler l’aide au développement auprès des femmes africaines, c’est déjà viser une large zone dans laquelle les besoins sont les plus criants.

Et ce dont elles ont besoin, ce ne sont pas des choses délirantes ! 

  • un accès à une eau proche et propre, pour ne pas avoir à marcher des heures juste pour boire
  • quelques bases et outils d’agriculture et d’élevage pour travailler efficacement
  • des centres de santé pour ne pas mourir de pathologies banales
  • un accès à l’épargne et au crédit, pour construire leur avenir financier
  • mille petites choses qui, mises bout à bout, produisent un effet démultiplicateur énorme sur leur quotidien.

Car lorsque ces femmes sont aidées, c’est l’ensemble de la communauté qui est au bénéfice :

  • les enfants sont mieux nourris
  • ils bénéficient d’une éducation scolaire, qui profitera à la communauté lorsqu’il seront en âge de travailler
  • les femmes gagnent confiance en elles
  • elles sont reconnues par la communauté, leur voix est écoutée
  • elle créent une activité économique rentable ce qui permet de réinjecter de la richesse au sein des économies locales

C’est tout un cercle vertueux qui est mis en place.

C’est comme lorsque tu plantes une graine en terre.

Une graine semée aujourd’hui, ce sont dix graines, cent graines, mille graines récoltées demain.

Mais pour qu’il y ait effet démultiplicateur, il faut déjà avoir une somme de base, une mise de départ.

Et cette mise de départ, je te propose d’y prendre part, en apportant ta contribution ici >>

God bless,

Pascal


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Ils sont en train de tomber…

On parle beaucoup de lui, partout, tout le temps.

Il couvre nos journaux, notre actualité.

Mais peu y sont allés.

Peu osent y aller.

Ce pays un peu plus grand que la France, peuplé de 40 millions d’habitants, couvert de sublimes paysages montagneux, n’est en effet certainement pas aujourd’hui le lieu qui attire les touristes.

On pourrait se dire qu’avec 85% de paysans parmi sa population, l’alimentation ne devrait pas poser problème.

Pourtant…

Le pays fait face à une sévère crise de malnutrition, qui vient se greffer à un enchaînement de crises politiques. Les chiffres sont affolants :

  • 37 millions de personnes sont contraintes de vivre avec moins de 2 dollars par jour,
  • 18 millions d’entre elles ont un besoin urgent d’aide humanitaire,
  • 23 millions sont confrontées à une insécurité alimentaire aigüe,
  • dont 3,2 millions d’enfants de moins de 5 ans qui se battent juste pour espérer survivre,
  • 750.000 personnes sont déplacées à l’intérieur du pays du fait de l’insécurité.

Je ne sais pas si on réalise ce que représentent ces chiffres. Ce que ça signifie dans le quotidien, jour après jour, après jour, de vivre dans un tel climat.

Jusqu’à cette année, des fonds internationaux permettaient de financer la santé, l’éducation de base, les infrastructures indispensables.

Mais le régime politique a brusquement changé l’été dernier.

Ces financements sont en train de tomber.

Si rien ne se passe, ces populations qui luttent pour survivre vont sombrer encore plus profondément dans une insécurité et une crise humanitaire d’une ampleur dévastatrice.

Ajoute à cela l’hiver qui arrive et la neige qui va isoler encore davantage les populations reculées et fragiles.

Alors on fait quoi ?

On se dit que ça ne nous concerne pas tant que ça ?

Qu’ils n’avaient qu’à mettre en place d’autres gouvernants ?

Qu’ils n’avaient qu’à naître ailleurs ?

Ou alors on considère que ces populations meurtries sont victimes d’une réalité qu’elles n’ont pas choisi.

Et qu’elles aussi ont le droit de voir une main tendue dans leur direction, pour permettre aux enfants de survivre à cet hiver et aux familles de se construire un autre avenir.

Je te présente tout ici >>

God bless,

Pascal


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