Tu fais erreur !

“Un pharisien, docteur de la loi, fit cette question à Jésus pour l’éprouver : 

  • Maître, quel est le plus grand commandement de la loi ?

Jésus lui répondit :

  • Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, et de toute ta pensée. C’est le premier et le plus grand commandement. Et voici le second, qui lui est semblable : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. De ces deux commandements dépendent toute la loi et les prophètes.”

Matthieu 22:35-40

Longtemps, on s’est contenté de dire que les deux plus grands commandements bibliques étaient d’aimer Dieu et d’aimer son prochain.

On s’est donc limités à ces deux publics-là : Dieu, et mon prochain.

On oublie un peu trop facilement que Jésus parle d’une troisième personne : moi-même.

“Tu aimeras ton prochain, tout comme tu dois t’aimer toi-même”.

Ne pas aimer Dieu, on comprend que c’est un péché.

Ne pas aimer son prochain, on le comprend aussi.

Mais ne pas s’aimer soi-même, beaucoup inventent des justifications à cela : “Ah bah non quand même, je vais pas m’aimer moi-même, ce serait du narcissisme, ça me détournerait de fixer mes regards sur Jésus”.

Si tu penses cela, permets-moi de te le dire avec amour : tu fais erreur.

Tu as été créé(e) à l’image de Dieu, de peu inférieur(e) à lui. Tu es sa créature merveilleuse.

Il a fait des êtres humains le sommet de sa Création, et il nous a établis comme gardiens du jardin.

Ne pas nous aimer nous-mêmes, ce n’est ni un excès d’humilité, ni un droit conféré par notre culture.

C’est un péché.

Péché qui en entraîne un autre : si je ne m’aime pas moi-même, je ne peux pas aimer mon prochain.

Car l’amour que je me porte est la mesure-étalon de l’amour que je porte à mon prochain : “tu aimeras ton prochain comme toi-même”.

Jésus termine par la phrase : “De ces deux commandements dépendent toute la loi et les prophètes.”, c’est-à-dire la Bible.

Cela signifie que la Bible est construite autour de ces 3 histoires d’amour.

Aime-toi, et n’en aie pas honte.

C’est un commandement divin.

God bless,

Pascal

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Aimer ces gens-là, c’est compliqué…

Aimer son prochain, sur le papier, c’est très bien.

J’adhère.

Mais dans la réalité, c’est parfois un vrai défi.

Vraiment.

Les personnes qui m’ont fait du mal, qui me blessent, qui sont ingrates ou qui ne me comprennent pas, c’est compliqué de les aimer.

Et pourtant, aimer son prochain n’est pas une option. C’est un commandement.

Heureusement, si Dieu nous commande d’aimer notre prochain, il nous donne aussi toute une palette de terrains d’exercice pour nous aider à le faire.

La personne qui est plus encline à aimer dans un cadre familial, a des modèles bibliques – comme Ruth – sur lesquels s’appuyer et prendre exemple.

Ceux qui se sentent plus à l’aise à mettre en action leur amour dans un cadre professionnel ont aussi des référents dans la Parole de Dieu qui montrent comment s’y prendre.

Ceux qui sont plus attirés par la fibre éducative ont évidemment des ressources pour cela. Il savent qu’un élève ou un enfant qui est aimé, sera un adulte plus épanoui qui saura donner à son tour et démultiplier l’impact de ce qu’il a reçu.

Certains expriment leur amour à travers l’accueil de l’étranger, à travers l’aide sociale pour les plus démunis, à travers la dimension écologique, à travers le pastorat, à travers la valorisation des arts ou de la culture, …

Il existe différentes manières d’exprimer notre amour du prochain, et toutes ces manières viennent façonner en nous un cœur aimant, plus proche du cœur de Dieu pour ses créatures.

Nos terrains de prédilection deviennent alors des terrains d’entraînement, où notre amour du prochain se développe, s’affine, s’approfondit. C’est là que nos cœurs deviennent plus malléables.

Dieu se sert de nos prédispositions, de nos attirances naturelles, pour nous travailler et accomplir son projet à travers nous.

Et toi ?

Vers quel domaine te sens-tu plus enclin(e) à exprimer ton amour du prochain ?

Quel goût tout spécial Dieu a placé en toi pour te permettre de faire rayonner l’amour qu’il t’a confié et qu’il te demande de répandre ?

Le SEL et ses partenaires ont réfléchi à cela, et ont créé un outil magnifique pour t’accompagner sur le terrain dans lequel Dieu t’a placé(e).

Découvre-le ici et rendez-vous en bas pour en télécharger un extrait >>

God bless,

Pascal

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Mais comment tu sais ?? ?

Karine et moi, nous terminions une semaine dans un pays du Maghreb.

Nous prenions un taxi pour l’aéroport. Par hasard, c’était la troisième fois que nous avions le même chauffeur, Mohamed. Un monsieur de 70 ans, crispé sur son volant, vif comme l’éclair malgré son dos courbé et sa vue défaillante, une conduite à la Samy Naceri et le sourire des papis qu’on veut serrer dans les bras.

Je lui demande : “Mohamed, sais-tu si Dieu t’aime ?”

Il me répond : “Inch Allah ! Je sais pas.”

Alors je lui ai dit que moi, je le savais. “Oui, mon ami, Dieu t’aime !”

Il tourne sa tête vers moi. Je frémis en voyant que la voiture qui nous précède est à moins d’un mètre.

“Mais comment tu sais ??”

“Parce qu’il me l’a dit !”

Il se tourne vers ma femme assise sur la banquette arrière. Nous tremblons pour notre vie ! : “Et ton femme aussi il pense comme toi ?”

“Oui. Euh, regarde ta route, Mohamed”.

Et nous venons à discuter de cela.

Mohamed semblait entendre une révélation.

Arrivé à notre destination, nous étions en sueur, il a ouvert le coffre, a sorti nos bagages, puis m’a tendu un sachet en plastique contenant une pomme.

Son cadeau pour moi.

J’ai appris des mois plus tard, en racontant cette histoire à mon ami SaÏd Oujibou qui connaît bien le contexte, que cette pomme était certainement le repas de midi de ce chauffeur.

C’était un cadeau précieux !

Entendre pour la première fois que tu es aimé, quelle grâce ! Savoir que, non seulement, ton Dieu est miséricordieux, mais qu’au-delà de cette miséricorde, il t’aime profondément, cela change ABSOLUMENT TOUT.

Je ne sais pas si ça a changé la vie de notre chauffeur. Mais ça a visiblement changé sa journée.

Et vivre ça, je t’assure, c’est un cadeau incomparable.

God bless,

Pascal


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STOP AUX GRANDS DISCOURS ET AU PRÊCHI-PRÊCHA !

Nous étions en vacances en camping, à 700 km de chez nous.

Nous n’avions alors que notre fils aîné, qui avait deux ans.

Karine et moi avions sympathisé avec un jeune couple qui occupait un autre emplacement. Ils étaient SDF, marginaux, et nous nous étions rapidement attachés à eux.

Ils n’avaient pas de voiture, nous oui, et on avait vraiment envie de passer du temps avec eux, de les emmener dans nos virées, et même de les aider dans certaines démarches (rédiger un CV par exemple).

Mais ils avaient pris l’habitude de mentir pour tout et n’importe quoi. Ils inventaient des bobards pour la moindre chose, même la plus insignifiante. Et ils nous racontaient d’autres inventions pour couvrir le précédent mensonge. Ne sachant plus faire confiance aux gens, ils étaient dans le mensonge permanent.

Ils n’arrivaient pas à se défaire de cette habitude qu’ils s’étaient forgée par protection.

Nous leur voulions pourtant vraiment du bien et avions sincèrement de l’amour pour eux.

Plusieurs mois après nos vacances, nous étions restés en contact régulier, jusqu’à ce que leurs difficultés et leurs choix ne les amènent à couper le contact avec nous. Ils ont eu un enfant, se sont séparés et j’ai découvert récemment, à force de recherches, qu’elle s’est suicidée il y a trois ans.

Tu connais aussi des personnes qui ont été tellement malmenées par la vie qu’elles ne savent plus du tout faire confiance. Peut-être es-tu de celles-ci ?

Ces personnes-là ne veulent pas de grands discours, de théories, de prêchi-prêcha. Pour elles, tout ça pue à 100 kilomètres. Tout ce dont elles ont besoin, ce sont des personnes authentiques. Des gens avec qui on peut juste rire ensemble, griller des saucisses, parler d’elles et de soi, sans chercher à s’impressionner mutuellement. Juste deux cœurs ouverts, et, entre les deux, de l’amour, de la grâce et de la miséricorde.

Je me sens parfois SDF face à Dieu.

Dieu ne cherche pas à m’amadouer, à m’impressionner. Ça ne marche pas avec moi et il le sait bien. Je veux un Dieu vrai, qui me parle à cœur ouvert et à qui je peux parler librement. Et c’est comme ça qu’il est.

Il me témoigne sa confiance, et je lui fais confiance. Mes barrières tombent et, malgré ma crasse et toutes mes manoeuvres, il me prend dans ses bras pleins d’amour, de grâce et de miséricorde.

C’est ce Dieu-là que je sers et que je veux continuer de servir.

God bless,

Pascal

PS : Si tu veux en connaître davantage sur l’infinie miséricorde de Dieu, qui sait te chercher là où tu es, comme tu es, je te recommande cet ouvrage, très simple et très riche.

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Mais comment tu sais ??

Karine et moi terminions une semaine dans un pays du Maghreb.

Nous prenions un taxi pour l’aéroport. Par hasard, c’était la troisième fois que nous avions le même chauffeur, Mohamed. Un monsieur de 70 ans, crispé sur son volant, vif comme l’éclair malgré son dos courbé et sa vue défaillante, une conduite à la Samy Naceri et le sourire des papis qu’on veut serrer dans les bras.

Je lui demande : “Mohamed, sais-tu si Dieu t’aime ?”

Il me répond : “Inch Allah ! Je sais pas.”

Alors je lui ai dit que moi, je le savais. “Oui, mon ami, Dieu t’aime !”

Il tourne sa tête vers moi. Je frémis en voyant que la voiture qui nous précède est à moins d’un mètre.

“Mais comment tu sais ??”

“Parce qu’il me l’a dit !”

Il se tourne vers ma femme assise sur la banquette arrière. Nous tremblons pour notre vie ! : “Et ton femme aussi il pense comme toi ?”

“Oui. Euh, regarde ta route, Mohamed”.

Et nous venons à discuter de cela.

Mohamed semblait entendre une révélation.

Arrivé à notre destination, nous étions en sueur, il a ouvert le coffre, a sorti nos bagages, puis m’a tendu un sachet en plastique contenant une pomme.

Son cadeau pour moi.

J’ai appris des mois plus tard, en racontant cette histoire à mon ami Saïd Oujibou qui connaît bien le contexte, que cette pomme était certainement le repas de midi de ce chauffeur.

Entendre pour la première fois que tu es aimé, quelle grâce ! Savoir que, non seulement, ton Dieu est miséricordieux, mais qu’au-delà de cette miséricorde, il t’aime profondément, cela change ABSOLUMENT TOUT.

Je ne sais pas si ça a changé la vie de notre chauffeur. Mais ça a visiblement changé sa journée.

God bless,

Pascal

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