C’était un dimanche, vers 13h. Je rentrais du culte.
Arrivé au bout de ma rue, je vois un animal peu commun qui marche précipitamment le long d’un mur.
Une belette ? Un écureuil ? Un chat à mini-pattes ?
Je m’arrête.
C’est un furet. Il a l’air blessé.
Je pose ma veste sur lui et l’attrape.
Il présente des traces de morsures similaires sur les deux côtés, il a peut-être été attrapé par un chien.
Arrivé à la maison, je lui trouve une cage.
Et le lendemain, je me mets en quête de retrouver son propriétaire.
Un furet, dans une zone d’habitations, c’est forcément un animal de compagnie qui s’est égaré.
Je me dis qu’avec un peu de chance, son propriétaire aurait d’autres animaux et il se pourrait qu’il fréquente les animaleries pour acheter de la nourriture et du matériel.
J’entreprends donc de laisser une petite affichette sur le comptoir des animaleries du coin : “Trouvé furet, contacter tel numéro”.
Je vais dans une première animalerie, je m’adresse au vendeur :
– Bonjour, j’ai trouvé un furet dans ma rue. Est-ce que je pourrais laisser une petite affichette pour le signaler, peut-être que son propriétaire se manifestera ?
– Désolé monsieur, on ne peut pas laisser d’annonce.
Je vais dans une deuxième animalerie :
– Bonjour, j’ai trouvé un furet dans ma…
Le jeune vendeur me regarde avec de grands yeux éberlués et m’interrompt :
– Vous… vous avez trouvé mon furet ?? Je le cherche partout depuis une semaine !
Il m’en fait la description, tout concorde. C’était le furet personnel du vendeur, qui s’était échappé de sa maison.
J’habite dans un bassin de 120.000 habitants. Et pourtant, malgré les 5 km de distance entre notre deux logements, la deuxième personne à qui je m’étais adressée était la bonne.
Ce que ça m’inspire ? 3 choses :
1 – Parfois, la solution à tes recherches se trouve beaucoup plus près que tu l’imagines.
2 – Pour qu’une tâche apparemment impossible puisse aboutir, une bonne idée pourrait être de commencer par lui donner une chance d’aboutir. Sans abandonner au premier échec. Comme l’incroyable aventure racontée dans ce film.
3 – Il n’y a rien de plus beau que la joie de celui qui a retrouvé ce qu’il croyait perdu à tout jamais.
Luc 15 : 3-7
“Si l’un de vous a cent brebis et en perd une, ne laisse-t-il pas les quatre-vingt-dix-neuf autres dans le désert pour aller chercher celle qui est perdue, jusqu’à ce qu’il la retrouve ? Quand il l’a retrouvée, tout joyeux, il la prend sur ses épaules, et, de retour chez lui, il réunit ses amis et ses voisins : il leur dit : ’Réjouissez-vous avec moi, car j’ai retrouvé ma brebis, celle qui était perdue !’ Je vous le dis : C’est ainsi qu’il y aura de la joie dans le ciel pour un seul pécheur qui se convertit, plus que pour quatre-vingt-dix-neuf justes qui n’ont pas besoin de conversion.”
God bless,
Pascal