TA MISSION, SI TU L’ACCEPTES…

Il y a quelques jours, Noémie, abonnée à La Pensée de Pascal, constatant que je proposais un livre qu’elle avait déjà acheté mais pas encore lu, m’a écrit la chose suivante :

“On a beau avoir une bibliothèque pleine d’excellents livres, si on ne les lit pas, ça ne nous fait que des étagères de plus à dépoussiérer.”

Noémie met là le doigt sur la poussière et sur une vérité d’une simplicité évangélique…

Alors ma Pensée pour aujourd’hui est très simple.

Non, je ne vais pas te proposer un nouveau livre (je t’en ai proposé un très bon hier, je t’en proposerai un autre demain).

Je serais très heureux si tu pouvais maintenant te lever, et aller devant ton armoire ou ta table de nuit, celle qui contient les livres que tu aimerais lire, et que tu n’as pas encore commencé à lire.

Sors-en un, celui qui t’attire le plus.

Sitôt que tu auras terminé de lire cette Pensée, prends 5 minutes pour lire les 3 ou 4 premières pages.

Si tu peux, lis-en plus. Si tu ne peux pas, garde ce livre en évidence à un endroit que tu aimes bien (au salon ? sur la table de la cuisine ? aux toilettes ? sur le lit ? celui que tu veux).

Et reviens tout à l’heure lire quelques pages de plus. Tu auras enclenché la machine.

Trop de livres excellents finissent sur des étagères à prendre la poussière. Ce n’est pas pour cela que les auteurs les ont écrits !

Il faut que tu saches une chose.

A quelques exceptions près, une majorité d’auteurs ne vit pas de ses droits d’auteur sur ses livres.

Un de mes amis, auteur, me disait que, chaque année, ses droits lui permettaient de s’offrir un bon repas au restaurant avec sa femme.

Les auteurs sont moins intéressés par les quelques euros que tu leur verses, que par l’impact que peut avoir sur toi ce qu’ils ont écrit. Les auteurs écrivent pour des lecteurs.

Rends-leur service, fais-leur ce plaisir. Sors ce livre de son étagère, et commence à lui permettre d’accomplir sa mission. Elle est littéralement… entre tes mains !

God bless,

Pascal

PS : Si tu l’as fait, dis-le moi simplement par e-mail 🙂

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Ta nouvelle garde-robe est juste là !

Tu connais l’histoire de Pierre ? L’Apôtre Pierre ? Saint-Pierre ?

Arrête-toi un instant sur un épisode lamentable de sa vie : quand Jésus est au fond du trou, lui qu’est-ce qu’il fait ? Il s’acharne à le renier, en mode “euh… non, je sais pas qui c’est…”.

Lui qui avait marché avec lui pendant trois ans, ils avaient vécu ensemble des aventures complètement dingues. Il était arrivé à marcher sur l’eau (quelques secondes), à voir des multiplications de pain, des guérisons, des résurrections.

La loose totale. Après un truc comme ça, t’ose pas te regarder dans une glace et tu veux te faire oublier au moins pour les vingt-cinq prochaines années.

Mais c’est pas comme ça que ça s’est passé.

Deux mois à peine après sa brillante démonstration de poltronnerie, on retrouve notre Pierre. Ou plutôt un autre Pierre.

Prends tout à l’heure 10 minutes pour lire le livre des Actes, les chapitres 2 à 6.

Il prend autorité. Il parle cash à la foule. Suite à son premier discours, 3000 personnes sont gagnées à l’Eglise naissante. Beau score, sans haut-parleurs ni écrans led…

Il croise une personne handicapée, il la guérit direct.

Il se fait arrêter une première fois, ça ne l’empêche pas de continuer à rester droit dans ses bottes et de bluffer ceux qui venaient l’accuser : “Lorsqu’ils virent l’assurance de Pierre et de Jean, ils furent étonnés, sachant que c’était des hommes du peuple sans instruction. […] Mais, […] ils n’avaient rien à répliquer.” (Actes 4:12-13).

La peur a changé de camp, les autorités se disent que stratégiquement, il vaudrait mieux le laisser partir. Mais parce qu’ils sont les chefs, ils lui interdisent quand même de continuer à parler.

Réponse de l’intéressé : “Jugez s’il est juste, devant Dieu, de vous obéir plutôt qu’à Dieu”.

Traduction non-officielle : “Hein ?”

Alors tous les malades se pressent sur son passage, espérant que son ombre suffise à les guérir. Et il les guérit tous ! Pas un sur deux. Tous ! (Actes 5:12-16). Un truc de malade. Enfin, d’ex-malades.

Il se fait arrêter à nouveau avec ses amis, ils commencent à chauffer les oreilles des autorités, qui montent d’un ton et les font battre (charmante pratique). Leur réaction ?

Ils sont “joyeux d’avoir été jugés dignes de subir des outrages pour le nom de Jésus” (Actes 5:41)

Boum !

Et l’histoire continue encore comme ça.

Le pleutre est devenu un leader qui connaissait sa mission, son couloir, son autorité.

Il ne s’en en est pas tenu à son héritage de “marin-pêcheur de père en fils depuis douze générations”. Il ne s’est pas laissé couler par l’épisode où il a manqué de se noyer après avoir marché sur l’eau. Il n’est pas resté dans le déshonneur d’avoir trahi Jésus, Sauveur de l’humanité (rien de moins).

Il n’a même pas demandé à Matthieu, Marc, Luc et Jean d’effacer de leurs écrits ces passages peu reluisants de son histoire.

Il s’est laissé habiter par le Saint-Esprit et par sa nouvelle mission.

Et il est encore aujourd’hui l’une des figures majeures que le monde ait connu.

Ton histoire est toujours là. Elle peut être secrète ou connue de tous. Ton tempérament passé, tes agissements, tes (petites ou grosses) erreurs, tes peurs, tes blessures,… OK, tout cela a existé.

Mais le moment n’est-il pas venu de décider de revêtir tes nouveaux habits ? Ils n’attendent que toi.

Réfléchis-y, vite…

God bless,

Pascal

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