Tu ne le connais pas.

Tu ne connais sans doute pas le Bir-Tawil.

C’est une petite région de 2060 km², c’est-à-dire un peu plus grande que la Guadeloupe.

Situé entre l’Egypte et le Soudan, personne ne veut de ce territoire.

Pourquoi ?

Parce qu’en 1899, une frontière avait été tracée, qui donnait :

– au Soudan : le Bir Tawil,

– et à l’Egypte : une autre région, nommée le Triangle de Hala’ib, dix fois plus grande et avec un large accès sur la mer Rouge.

Trois ans plus tard, en 1902, la frontière a été rectifiée.

Le petit Bir Tawil passe en territoire égyptien, et le grand Triangle de Hala’ib devient soudanais.

Depuis, chacun tire la couverture à lui.

Les Égyptiens estiment que le premier tracé était bon, les Soudanais revendiquent le second.

Si l’un des deux s’approprie le Bir-Tawil, cela signifie qu’il adopte le tracé qui lui est défavorable, et abandonne donc à l’autre pays le territoire le plus intéressant.

Conséquence : le Bir Tawil est un territoire mal aimé dont personne ne veut. Personne n’y habite si ce n’est quelques nomades qui campent parfois dessus avec leurs animaux.

Pourtant, 2060 km², c’est pas rien, ça a une immense valeur !

Dans la vie, on se retrouve avec des tas de gens – et tu en fais peut-être partie – qui pensent qu’ils n’ont pas de valeur, parce que personne ne reconnaît leur valeur.

Personne ne reconnaît qu’ils ne sont pas rien du tout !

Les regards des autres se portent sur le voisin – ou la voisine – qui, en apparence, présente plus d’intérêt.

Mais cela, c’est uniquement une question de perception et de circonstances.

Ta valeur intrinsèque, elle, tout comme la valeur de ce territoire, demeure réelle.

Elle est au-delà des circonstances.

Elle n’a pas été définie par les gens, ni par les décisions des personnes puissantes, ni par aucune stratégie, mais par Dieu lui-même, qui, tout comme il a créé le Bir-Tawil, a décidé de te créer toi !

God bless,

Pascal


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Tout le monde ici est pieds nus

Cette histoire n’est pas de moi, et elle est probablement fictive.

Elle se passe il y a une centaine d’années.

Un directeur d’une entreprise de fabrication de chaussures européen envoie deux de ses commerciaux dans une contrée lointaine, pour prospecter et voir s’il y a des débouchées pour commercialiser ses chaussures sur ce territoire.

Après quelques jours, le directeur reçoit deux lettres.

Le premier commercial lui écrit : “Pas de marché. Tout le monde ici est pieds nus, personne ne veut de chaussures.”

Le deuxième, lui, écrit : “Le marché est énorme ! Tout le monde ici est pieds nus, personne ne vend de chaussures !”

Une réalité, deux perceptions.

Crois-tu que tout se soit toujours déroulé de la meilleure façon pour ceux qui ont accompli de grandes choses ?

Jamais de la vie ! Il leur a fallu persévérer, redoubler d’efforts. Pour convaincre des gens qui ne connaissaient pas les chaussures, il a fallu les sensibiliser, leur montrer les avantages qu’ils avaient à en porter, ce que ça leur permettrait de faire qu’ils ne faisaient pas avant. Il a fallu les informer, créer des modèles adaptés à leurs besoins et à leurs goûts, mettre en place des points de distribution.

Rien ne s’est fait simplement !

Mais le désert a été vu comme un lieu d’opportunités.

Parfois, j’ai l’impression qu’on se lasse facilement pour vivre et partager les valeurs de l’Evangile.

“Oui, tu sais, autour de moi, les gens ne croient pas. Ils ont leur vie, ils ont leurs problèmes. L’Evangile, ça ne les intéressera pas.”

Mais l’Evangile, ça révolutionne des vies !

Évoluer dans un terrain d’indifférence, c’est une opportunité extraordinaire pour être un modèle de ce message qui ne peut laisser personne indifférent !

A chacun de choisir et d’assumer. Et de ne surtout pas prendre l’indifférence des uns comme prétexte à l’inaction des autres.

God bless,

Pascal


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Les 4 étapes indispensables

Dimanche dernier, je parlais de la bataille qui se joue sur l’espérance à travers les pensées.

Je t’invitais à veiller à rester maître de tes pensées, pour continuer à être gardien de ton espérance. 

Alors voici un plan en 4 étapes que j’ai emprunté au Pasteur Simon Holley de l’Eglise King’s Arms en Angleterre, que j’avais entendu lors d’une conférence en France.

1 – Observe comment se comportent les serpents. Ils préfèrent rester cachés, parce qu’ils sont vulnérables lorsqu’ils sont exposés.

La première chose à faire quand surviennent de mauvaises pensées, c’est de les mettre à la lumière, de les exposer et de les isoler.

Prends-les une par une, et parles-en à une personne de confiance. Ce faisant, tu verras qu’elles vont perdre en puissance.

2 – Ensuite, commence à défier ces mauvaises pensées.

L’ennemi aime mettre du mensonge au milieu de la vérité. Les mensonges mélangés à la vérité sont toujours toujours beaucoup plus crédibles.

Alors expose le mensonge et commence à le défier en lui disant: “Et si c’était pas vrai ?”.

Et tu verras qu’une chose initialement terrifiante peut en fait rapidement devenir excitante en envisageant ce que Dieu va en faire.

3 – Commence à déclarer les vérités. 

Si tu es à l’aise avec les textes bibliques et les paroles prophétiques, go !

Verbalise à haute voix les vérités et ce que Dieu dit de ces situations. Pars en guerre en reprenant le dessus.

4 – Répète ces vérités et persévère.

Persévère jusqu’à défaire la version de l’ennemi en la soumettant à la version de Christ.

Les gens les plus inspirants ont eu leur lot de blessures et de handicaps.

Mais ils ont décidé d’en faire une bonne chose. Ils ont choisi d’être maître sur leurs pensées.

Et cela a eu pour effet de garder leur espérance vivante.

God bless,

Pascal


PS : Dans la vidéo d’hier, Jérémie Poulet présentait le contenu de la formation qu’il va ouvrir mardi. Si tu ne l’as pas vue, découvre-là absolument ici >>

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Insurmontable ! Vraiment ?

Les épreuves peuvent être un tremplin extraordinaire.

Regarde par exemple le cas de Kim Phuc. Cette petite fille vietnamienne, brûlée au napalm pendant la guerre, est devenue un symbole de résilience et de prise de position en faveur de la paix. Elle a failli être détruite, et au lieu de cela, elle incarne l’espoir dans le monde entier.

Regarde encore le cas de Martin Gray. Lui qui a connu le ghetto de Varsovie et la déportation en camp de concentration, l’évasion en se cachant dans une fosse d’excréments, la disparition de toute sa famille, la perte d’un oeil dans une bagarre avec un soldat allemand, puis, devenu adulte, la mort accidentelle dans un incendie de sa femme et de leurs enfants. Cet homme a ensuite touché des millions de lecteurs et d’enfants qu’il visitait dans les établissements scolaires.

Une personne qui vit une épreuve, une difficulté hors du commun, devient comme un catalyseur qui peut hyper-influencer les autres.

Parce que si cette personne a su se relever de ses épreuves insurmontables, alors elle donne des ailes à tous ceux qui vivent aussi des difficultés.

Lorsque l’apôtre Paul dit “Soyez mes imitateurs” (1 Corinthiens 11:1), c’est le même Paul qui énumèrera plus tard les épreuves par lesquelles il est passé : flagellations, lapidation, naufrages de son bateau, agressions, rejet, trahisons, faim, soif, froid, nudité (2 Corinthiens 11:23-27)…

Être un exemple, cela coûte une somme de difficultés qui peuvent sembler insurmontables.

Mais cela porte tellement de résultats, que la personne qui vit les épreuves est capable de dire : “ça en vaut la peine !”

Jusqu’à ce soir, je te propose le témoignage d’une personne qui a vécu une quantité incroyable d’épreuves. Mais qui parcourt aujourd’hui le monde pour inspirer des millions de personnes par son exemple.

?‍? Découvre-le ici, avant ce soir, 23h59 >>

God bless,

Pascal


PS : Demain, je publie mon 4ème entretien avec Jérémie Poulet. En attendant, si tu as manqué le 3ème, retrouve-le ici >>

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Comme s’ils n’existaient pas !

Notre société a une attitude schizophrénique avec le handicap.

D’un côté, tout handicap majeur ou malformation détecté intra-utero entraîne systématiquement une forte incitation à une interruption de grossesse.

De l’autre, une fois l’enfant né, le handicap devient l’objet de nombreuses attentions.

Les accès et installations pour Personnes à Mobilité Réduite se sont considérablement développés au cours des dernières années.

Durant toute ma scolarité, je n’ai jamais vu un seul enfant ou ado en fauteuil roulant, comme s’ils n’existaient pas. La situation n’est plus du tout la même aujourd’hui avec mes propres enfants, qui côtoient quotidiennement des enfants non-valides. Dans ma commune, toutes les écoles maternelles et primaires ont été équipées de rampes, d’éclairages adaptés, de bandes de guidage au sol pour personnes malvoyantes, etc.

Même si les moyens sont encore trop faibles, les coûts trop élevés et les efforts trop timides, on remarque une volonté des pouvoirs publics de sortir de l’isolement les personnes dites “en situation de handicap”.

Celles-ci ont en effet beaucoup à apprendre à celles qui ne le sont pas.

– Elles développent des ressources insoupçonnées.

– Elles obligent à évaluer la valeur de ce qui semble naturel d’avoir.

– Elles enseignent les notions d’entraide et de dépendance mutuelle.

– Elles poussent à chercher plus loin que l’apparence ce qui est constitutif de notre humanité.

– Elles obligent les autres à ralentir le rythme.

– Elles les amènent à se décentrer d’eux-mêmes pour adapter leur comportement à leur handicap.

– Elles aident à réévaluer les priorités.

etc.

Les personnes porteuses de handicap ne sont peut-être pas aussi rapides ou agiles que les autres (encore que…). Pour autant, pour celui qui est capable d’aller chercher au-delà, alors la personne handicapée peut devenir une source de bénédiction inégalable.

?‍? J’en veux pour preuve l’exemple incroyable présenté ici jusqu’à vendredi soir >>

God bless,

Pascal


PS : As-tu manqué ma vidéo d’hier avec Jérémie Poulet ? Notre 3ème entretien peut toujours être visionné ici >>

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Connais-tu le maërl ?

Nous avons passé cet été quelques jours de vacances en famille sur la côte bretonne.

Un jour, alors que nous nous garions sur un parking pour visiter un fort, une personne qui habitait le coin a commencé à discuter spontanément avec nous.

Puis elle a sorti une petite boîte en plastique. Et, comme un trésor, elle nous a donné à chacun une sorte de petit caillou blanc, qui ressemblait à un étrange petit pop-corn.

Spontanément, j’aurais dit que c’était une sorte d’agglomérat de crottes de goéland, mais ça n’était pas ça.

Elle nous apprend que cela s’appelle le maërl (prononcer “merle”). C’est une sorte de débris d’algues calcaires, relativement fragile. Et elle nous apprend des tas de choses dessus, comment il est utilisé en ornement ou en agriculture pour amender certains sols. Elle en ramasse sur la plage et le donne aux touristes comme nous.

L’après-midi même, tandis que nous étions à la plage, je me prélassais allongé sur ma serviette, prenant le soleil (oui, je vous assure, j’ai vu du soleil en Bretagne).

Et quelle ne fut pas ma surprise de voir ma femme et nos trois enfants partir chacun à la recherche de tout le maërl qu’ils pouvaient dénicher au milieu du sable.

Ce machin sur lequel on a marché les jours précédents sans même nous rendre compte de son existence, venait tout simplement de prendre un nom, une utilité, une histoire.

Il sortait de l’anonymat pour devenir quelque chose, et quelque chose de suffisamment digne d’intérêt pour qu’on passe du temps à le chercher.

N’est-ce pas aussi ce qui se passe avec Dieu ?

Tant qu’il reste cantonné à des expressions populaires, des bâtiments d’églises dans lesquels on ne rentre jamais, ou des vieilles superstitions, on peut passer dessus sans en discerner le moindre intérêt.

Mais quand on y a goûté et qu’on l’a identifié comme une personne à part entière… alors on le recherche encore et encore, et on y prend plaisir…

God bless,

Pascal

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UN INVITÉ SPÉCIAL DANS LA PENSÉE D’AUJOURD’HUI…

La Pensée d’aujourd’hui est un peu différente. J’ai voulu donner la parole à un invité, Joseph Gotte. Joseph a 22 ans, il étudie la communication politique et publique à Créteil. Je lui ai posé quelques questions, c’est donc une pensée écrite à 4 mains que je t’invite à lire aujourd’hui.

Joseph, tu es l’auteur du blog “Vivre sa jeunesse autrement”. Qu’est-ce qui te motive à travers lui ? Pourquoi le faire ?

J’ai lancé ce blog en 2016, à la suite d’un véritable « chemin de conversion », tant intellectuel que spirituel. Je souhaitais partager avec simplicité et authenticité mes expériences et mes réflexions à d’autres jeunes qui osent douter. Douter de ce que notre société présente comme la norme, les indispensables au bonheur, les fatalités. Douter de l’attrait trompeur de ce monde pour trouver en Christ la Vérité et le véritable Bonheur. Ce blog, c’était aussi l’occasion de mettre en avant des témoignages incarnés de chrétiens qui œuvrent en dehors des murs de l’église « physique » : dans le sport, la musique, le cinéma… Je voulais rappeler qu’on peut être « missionnaire » dans toutes les sphères de la société.

Tu es aussi l’auteur du livre qui porte le même titre. Fallait-il encore un livre destiné aux jeunes ? Qu’apporte-t-il de plus / de différent ?

Je ne sais pas si je souscris au « encore ». Oui, il existe une importante littérature chrétienne destinée à la jeunesse. Mais si on s’y penche de plus près, une très grande partie de ces livres sont écrits par des auteurs assez âgés et américains. Et naturellement, les exemples et le style ne sont pas toujours ajustés à la jeunesse francophone d’aujourd’hui. Ma volonté derrière ce livre, c’était d’écrire un livre pour les jeunes, par un jeune ; d’être au plus près des références culturelles de cette génération, de ses combats, de ses défis. C’est aussi un livre qui s’appuie sur le vécu et le témoignage, pour que le lecteur puisse aisément s’identifier. Enfin, c’est un ouvrage qui, je l’espère, brise certains tabous et ose explorer les enjeux saillants du monde d’aujourd’hui, avec un regard biblique.

Nos amis du magazine La Vie ont intitulé leur article qui t’est consacré : “Hors norme”. Te considères-tu ainsi ? Y a-t-il des normes dans lesquelles tu ne veux pas entrer ? Quelles sont-elles ?

C’est un titre ambitieux et élogieux. Je souhaite de tout cœur tendre vers un tel positionnement, mais un peu d’honnêteté me pousse à dire que c’est un combat de tous les jours et que rien n’est encore acquis. Je crois que beaucoup de normes sont néfastes voire dangereuses, car elles limitent et restreignent la créativité de Dieu qui s’exprime dans la diversité humaine. Martin Luther King, dans son discours sur la guerre du Vietnam, dénonçait les trois « normes » virulentes de son temps : le racisme, le matérialisme et le militarisme. Aujourd’hui, j’ajouterais le nihilisme – pensée qui prône l’absurdité de la vie et l’inexistence de la vérité – et le consumérisme – cette avidité de possessions et de relations égoïstes. Ces « normes », dominantes aujourd’hui, s’opposent en tout point aux vertus de l’Évangile : l’amour désintéressé, le contentement dans les choses simples, le bonheur de l’Autre, l’espérance et le sens en Dieu…

A qui destines-tu ton livre ? Faut-il être jeune pour être concerné ? A partir de et jusqu’à quel âge est-on jeune ?

C’est un livre qui se destine particulièrement aux 15-25 ans : lycéens, étudiants, jeunes actifs… Mais c’est aussi un livre qui peut parler aux lecteurs plus âgés : les parents qui souhaitent mieux comprendre les réalités de leurs enfants d’une part ; et d’autre part, les adultes qui souhaitent « faire le point », venir ou revenir aux grandes questions de la vie pour mieux avancer, pour retrouver le sens des priorités et le zèle des premiers jours. Je rappelle en début d’ouvrage que nous sommes tous « jeunes » face à l’éternité 🙂 Il faut donc voir dans le titre une vision large de la « jeunesse ».

Où te vois-tu dans quelques années quand tu n’estimeras plus être dans la case “jeune” ?

Je laisse à Dieu la liberté de m’orienter et de me diriger. Un défi pour moi (et pour beaucoup de jeunes il me semble) c’est de se projeter dans un monde imprévisible, constamment en mutation. Aujourd’hui, je me sens plutôt appelé à œuvrer dans les sphères médiatiques et politiques, pour y être une présence chrétienne dans ces milieux souvent éloignés de Dieu. Il ne s’agit pas nécessairement d’y imposer une vision chrétienne de la société, mais d’y être un témoin, un conseiller, une « lumière » pour reprendre les propos de Jésus.

Dans ton titre, tu précises “autrement”. Est-il nécessaire que ce soit “autrement” ? Y a-t-il des schémas, des idées, des habitudes propres aux jeunes d’aujourd’hui, qui soient tout à fait recommandables ?

« Autrement », comme je le disais, c’est un appel à sortir des normes cloisonnantes et dominantes qui diffèrent de la pensée biblique. Mais il est vrai qu’on peut aussi se réjouir de phénomènes observables chez les jeunes d’aujourd’hui : une conscience environnementale et sociétale aigüe, une quête profonde de spiritualité, une aptitude nouvelle à faire entendre leur voix, à se saisir des outils numériques pour porter des causes. L’enjeu à mes yeux, c’est de ne pas se tromper de « combat ». Et de réaliser que nous ne sommes pas les sauveurs de notre monde. Seul Christ l’est. Lui seul est voie de Salut.

Quelle serait ta plus belle récompense avec ce livre ?

Ce qui me touche profondément dans les retours, c’est ceux des lecteurs autrefois « perdus » – désabusés de tout – qui trouvent dans cet ouvrage des paroles d’espoir, qui y découvrent qu’ils sont voulus, aimés et missionnés. Il n’y a pas de plus belle récompense que de voir quelqu’un « revenir à la vie » !

Merci à Joseph pour le temps consacré à cette interview.

Merci à toi de l’avoir lue.

God bless,

Pascal

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J’avais vu juste !

La semaine dernière, je recevais un message d’une ligne sur Messenger, de Carlos Payan.

“As-tu 5 min à m’accorder ?”

Carlos est pasteur, missionnaire, organisateur de nombreux rassemblements de prière et de guérison dans l’unité chrétienne.

De deux choses l’une.

Soit Carlos s’est fait pirater son compte Messenger et, si je réponds, on tentera de me convaincre de virer une somme d’argent dans la plus grande discrétion (j’ai déjà reçu plein de messages de ce genre).

Ce n’était pas ça.

Donc 2ème hypothèse : quand un pasteur te demande 5 minutes, tu sais que ça va te prendre “un peu” plus.

J’avais vu juste.

“Pascal, avec Said Oujibou et notre association Paris Tout est Possible, on a vraiment envie de soutenir l’Arménie en ce moment. Tu es d’origine arménienne, je me trompe pas ?”

Et donc Carlos me demande si je veux bien être l’un des intervenants pour la soirée spéciale de prière qu’il veut organiser en faveur de l’Arménie.

A vrai dire, sa demande ne m’a pas beaucoup surpris. Car il y a 3 mois de ça, j’avais reçu une prophétie qui allait dans ce sens.

De tout mon coeur, je t’invite donc à te joindre à cette soirée spéciale d’intercession et de soutien au peuple arménien. Dans ces heures critiques qu’il est en train de vivre, planent le souvenir et les vieux démons du génocide de 1915.

Il n’y aura pas de discours politique ni rien à vendre. Le message est ouvert aux chrétiens de toutes dénominations, appelés à s’unir dans la prière, en faveur d’un de ses membres qui souffre.

Cela se passera en direct ce mercredi 14 octobre de 20h30 à 22h (heure de Paris), en cliquant directement sur ce lien.

Je t’y attends,

God bless,

Pascal

Soutien et Partenaires :

Paris Tout Est Possible / AIMG France / France Prière / ABRI-VCF / AIOE-Francophonie / eXcaléo / UNACF / RNC-Francophonie / CHREDO

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Drôle de coïncidence…

Accroche-toi, aujourd’hui, c’est le rallye des prénoms (rassure-toi, il n’y a pas de test à la sortie).

Avant-hier, je croisais Cédric pour la première fois depuis six mois.

Il me dit “Pascal, tu aurais pas un job de commercial à me proposer ?”. Je lui réponds que je n’ai rien pour lui.

Le lendemain (hier), c’est mon ami Fred qui, de l’autre bout de la France, publie une annonce sur facebook : “La boîte qui m’emploie recherche un commercial dans la région de Valence”. Je réfléchis : “je dois bien connaître quelqu’un que ça intéresserait, mais qui ?” Ca me tracasse pendant 2-3 minutes, mais je n’arrive pas à faire la connexion (d’aucun dirait  : “mais quel boulet !”). Je passe à autre chose.

L’après-midi, mon ami Marc m’appelle : “Pascal, je peux passer prendre un café ?”. “OK Marc, à tout de suite !”.

Marc déboule avec sa fille. On parle de choses et d’autres. Et notamment, par quel mystérieux chemin de conversation, on parle de Cédric. J’apprends qu’ils se connaissent très bien (chose que je ne savais pas, ou que j’avais oubliée).

D’un coup, la connexion mentale se fait !

J’allume Whatsapp pour écrire à Fred que j’ai un candidat pour lui.

Mais, avant d’écrire quoi que ce soit, le premier message qui apparaît sur mon téléphone, c’est celui de Camille, qui travaille dans la même boîte que Fred, et qui me demande si je connais un commercial dans ma région…

J’appelle Cédric. Il ne répond pas. J’apprendrai plus tard qu’il était à cet instant en train de prier pour sa recherche de travail. Il recherchait sans succès depuis longtemps (et je l’ignorais). Je lui laisse un message. Il me rappelle : il est taillé pour ce job.

Je ne suis pas le recruteur.

Mais je ne serais pas surpris d’apprendre, dans quelques jours, que ça a bien matché entre eux.

Il y a des coïncidences qui semblent parfois si bien dirigées…

Soyons des ponts. Gardons nos antennes à l’affût. Restons à l’écoute du Saint-Esprit. Il y a des réalités dans le monde invisible qui n’attendent que notre vigilance pour être mises en place.

God bless,

Pascal

PS : Une bonne piste ici pour savoir rester attentif…
PS 2 : Mise à jour à J+10 : Cédric a été embauché.

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Ta nouvelle garde-robe est juste là !

Tu connais l’histoire de Pierre ? L’Apôtre Pierre ? Saint-Pierre ?

Arrête-toi un instant sur un épisode lamentable de sa vie : quand Jésus est au fond du trou, lui qu’est-ce qu’il fait ? Il s’acharne à le renier, en mode “euh… non, je sais pas qui c’est…”.

Lui qui avait marché avec lui pendant trois ans, ils avaient vécu ensemble des aventures complètement dingues. Il était arrivé à marcher sur l’eau (quelques secondes), à voir des multiplications de pain, des guérisons, des résurrections.

La loose totale. Après un truc comme ça, t’ose pas te regarder dans une glace et tu veux te faire oublier au moins pour les vingt-cinq prochaines années.

Mais c’est pas comme ça que ça s’est passé.

Deux mois à peine après sa brillante démonstration de poltronnerie, on retrouve notre Pierre. Ou plutôt un autre Pierre.

Prends tout à l’heure 10 minutes pour lire le livre des Actes, les chapitres 2 à 6.

Il prend autorité. Il parle cash à la foule. Suite à son premier discours, 3000 personnes sont gagnées à l’Eglise naissante. Beau score, sans haut-parleurs ni écrans led…

Il croise une personne handicapée, il la guérit direct.

Il se fait arrêter une première fois, ça ne l’empêche pas de continuer à rester droit dans ses bottes et de bluffer ceux qui venaient l’accuser : “Lorsqu’ils virent l’assurance de Pierre et de Jean, ils furent étonnés, sachant que c’était des hommes du peuple sans instruction. […] Mais, […] ils n’avaient rien à répliquer.” (Actes 4:12-13).

La peur a changé de camp, les autorités se disent que stratégiquement, il vaudrait mieux le laisser partir. Mais parce qu’ils sont les chefs, ils lui interdisent quand même de continuer à parler.

Réponse de l’intéressé : “Jugez s’il est juste, devant Dieu, de vous obéir plutôt qu’à Dieu”.

Traduction non-officielle : “Hein ?”

Alors tous les malades se pressent sur son passage, espérant que son ombre suffise à les guérir. Et il les guérit tous ! Pas un sur deux. Tous ! (Actes 5:12-16). Un truc de malade. Enfin, d’ex-malades.

Il se fait arrêter à nouveau avec ses amis, ils commencent à chauffer les oreilles des autorités, qui montent d’un ton et les font battre (charmante pratique). Leur réaction ?

Ils sont “joyeux d’avoir été jugés dignes de subir des outrages pour le nom de Jésus” (Actes 5:41)

Boum !

Et l’histoire continue encore comme ça.

Le pleutre est devenu un leader qui connaissait sa mission, son couloir, son autorité.

Il ne s’en en est pas tenu à son héritage de “marin-pêcheur de père en fils depuis douze générations”. Il ne s’est pas laissé couler par l’épisode où il a manqué de se noyer après avoir marché sur l’eau. Il n’est pas resté dans le déshonneur d’avoir trahi Jésus, Sauveur de l’humanité (rien de moins).

Il n’a même pas demandé à Matthieu, Marc, Luc et Jean d’effacer de leurs écrits ces passages peu reluisants de son histoire.

Il s’est laissé habiter par le Saint-Esprit et par sa nouvelle mission.

Et il est encore aujourd’hui l’une des figures majeures que le monde ait connu.

Ton histoire est toujours là. Elle peut être secrète ou connue de tous. Ton tempérament passé, tes agissements, tes (petites ou grosses) erreurs, tes peurs, tes blessures,… OK, tout cela a existé.

Mais le moment n’est-il pas venu de décider de revêtir tes nouveaux habits ? Ils n’attendent que toi.

Réfléchis-y, vite…

God bless,

Pascal

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