Comment se compliquer la vie…

Luc Dumont a écrit quelque part que “La foi n’est pas toujours simple, mais l’incrédulité est toujours compliquée.”

C’est vrai, avoir la foi, c’est accepter de vivre avec certaines contraintes.

Décider d’entretenir sa vie spirituelle, c’est décider de mettre de son temps, de son énergie, de son attention, de ses ressources, dans ce domaine-là de sa vie.

Je ne connais personne qui se soit retourné au soir de sa vie en disant “j’ai trop pris soin de ma foi”.

Certains ont pu faire de mauvais choix, oui.

Certains ont cru à tort que leur foi leur demandait de sacrifier certaines choses qui pourtant étaient nécessaires à leur appel, oui.

Certains ont aussi utilisé l’argument de la foi pour aller sur des chemins hasardeux, oui.

Mais personne n’a abusivement entretenu une foi authentique et équilibrée en Jésus-Christ.

Le temps investi dans la foi n’est pas un temps perdu.

Ce temps “consommé” à prier, à méditer la Parole de Dieu, à manifester autour de soi des actes d’amour, à témoigner, à rendre service à son prochain, etc, … Au bout d’un moment, on se rend compte que tout ce temps-là est un bien faible prix à payer.

Car à l’image d’un muscle, la foi se renforce à mesure qu’on l’utilise.

La vie est toujours plus compliquée lorsqu’on n’entretient pas sa relation avec Dieu.

Ne compter que sur ses forces, ses intuitions et ses calculs humains, c’est se priver de Celui qui ne demande qu’à être notre appui au quotidien. C’est s’interdire d’avoir le conseil de celui qui a la grande image sous les yeux et qui peut te dire : “si tu vas là, tu vas te planter, mais si tu vas là, ça va marcher.”

Vivre dans l’incrédulité, c’est vraiment se compliquer la vie.

Si tu ne l’as pas encore fait aujourd’hui, prends maintenant un petit moment pour entretenir ta foi. L’écoute de ce message n’est pas suffisante.

God bless,

Pascal

Continue Reading

Coupe la corde…

Peut-être connais-tu déjà cette histoire que j’ai déjà entendue plusieurs fois.

Un alpiniste, perdu dans la montagne, cherche désespérément son chemin.

Il fait nuit, sa lampe n’a plus de batterie.

Sentant le danger, il attache sa corde d’un côté à un rocher solide, de l’autre à sa taille.

Mais, perdant l’équilibre, il tombe dans le vide et se retrouve suspendu en l’air, dans l’obscurité et le froid. Il ne voit rien, et personne ne peut l’entendre.

Il crie alors à Dieu de lui envoyer de l’aide.

Et il entend la voix de Dieu lui répondre : “Prends ton couteau et coupe la corde.”

Il n’arrive pas à se résoudre à accomplir cet acte.

Dieu lui répète la même chose, mais l’alpiniste refuse.

Le lendemain matin, une équipe de secours retrouve l’alpiniste mort au bout de sa corde… à quelques centimètres du sol.

Cette histoire est fictive, mais elle illustre notre difficulté à faire confiance à Dieu lorsqu’il nous demande de faire des choses qui nous paraissent insurmontables.

Pourtant, Dieu ne se trompe jamais.

Le problème, ce n’est pas lui. C’est le niveau de confiance que nous avons en lui.

Jusqu’où sommes-nous prêts à lâcher ?

Lorsqu’on chante “Je te donne tout” ou “Mon seul abri, c’est toi”, ou “Tu es tout pour moi”, qu’est-ce que cela représente en termes de confiance réelle, de lâcher prise absolu ?

Dans notre marche avec Lui, Dieu souhaite que nous abandonnions ce qui fait notre sécurité, pour placer notre sécurité en Lui.

Il souhaite que nous réorientions ce qui fait notre identité, pour décider que notre identité, c’est lui qui nous la donne.

Il souhaite que nous déplacions nos priorités pour le placer réellement en tête de nos priorités.

C’est un exercice qui implique non seulement de changer notre logiciel, mais plus encore, de transformer toute notre vision de nous-mêmes, de notre environnement, de nos circonstances… et de Lui !

Comment avancer sur ce chemin libérateur ?

Comment entrer dans un niveau de confiance tel que nous sommes prêts à laisser Dieu prendre le contrôle ?

C’est ce dont nous traitons dans le 2ème livre présenté ici jusqu’à vendredi soir, 23h59 >>

God bless,

Pascal

Continue Reading

Ton pare-brise et tes rétroviseurs

Quand tu es en voiture, tu as deux types de vitres devant les yeux : ton pare-brise, et tes rétroviseurs.

Si tu gardes les yeux rivés sur tes rétros, tu ne peux plus regarder ce qui se passe devant. Je te donne quelques secondes avant que tu percutes un obstacle.

Si tu veux avancer, tu dois regarder devant toi, à travers le pare-brise.

En revanche, tout en gardant les yeux face à ce qui est devant toi, il est nécessaire de jeter un œil de temps en temps dans les rétros.

Car ce que tu vois dans tes rétros te permet de déterminer si tu peux raisonnablement réaliser telle manœuvre en toute sécurité.

Nous arrivons au dernier dimanche de cette année.

Si tu me lis régulièrement, tu as remarqué que je t’ai beaucoup encouragé au cours de l’année à regarder de l’avant, à tenter des choses nouvelles, à te libérer de tes peurs, à ne pas te laisser enfermer par ton passé, à ne rien considérer comme définitivement bloquant.

Pourtant, une fois de temps en temps, ça vaut la peine de regarder un peu dans le rétro.

Savoir d’où l’on vient, pour mieux savoir où l’on va.

Ne serait-ce que pour voir les bénédictions que Dieu t’a accordées.

Les prières auxquelles il a répondu.

Et celles pour lesquelles tu attends toujours sa réponse.

C’est la fin de l’année.

Sans tomber dans la nostalgie – et encore moins dans la mélancolie – qui, en général, ne portent guère vers des projets d’avenir, je t’encourage à te poser quelques instants.

Pour rendre gloire à Dieu pour l’année qui est en train de s’achever.

Regarder une dernière fois dans le rétroviseur.

Laisser pleinement 2021 en 2021.

Avant de pouvoir mettre un bon coup d’accélérateur et de repartir en 2022 avec de nouvelles idées, de nouveaux projets, et une foi reboostée.

God bless,

Pascal


PS : Tu souhaites recevoir la pensée de Pascal par email chaque matin ? Inscris-toi ici >>

Continue Reading

En toute bonne foi, ils font fausse route…

As-tu déjà participé à une réunion d’évangélisation ?

C’est une rencontre pendant laquelle une personne annonce l’Evangile et termine généralement par ce qu’on nomme un “appel à la conversion”. Ces événements peuvent rassembler un million de personnes ou 4 personnes, c’est un peu le même principe.

Pour ma part, je me suis converti lors d’une de ces rencontres. J’avais 17 ans et j’ai décidé ce jour-là que ma vie appartiendrait à Christ. 

Pourtant, lors de ces réunions, Il arrive parfois qu’une certaine confusion soit entretenue à l’heure de proposer aux gens la décision de marcher avec Christ.

Je m’explique.

Dans un élan d’amour et de générosité sincère pour l’auditoire, le prédicateur demande aux personnes présentes :

  • de s’approcher si elles veulent recevoir Christ dans leur vie,
  • et s’il y a des personnes qui veulent recevoir une guérison, qu’elles s’approchent aussi

C’est dommage. Parce que, tout en étant absolument désireux d’apporter le salut et la guérison, il mélange un peu les genres. Quelques personnes pourraient ne plus trop savoir si elles se sont approchées à cause du message de l’Evangile, ou pour recevoir une guérison. Si elles ont dit “oui” à Jésus dans l’espoir d’obtenir quelque chose de lui.

La guérison n’est qu’une partie du message. Elle n’est pas le message. Elle n’est pas le salut que donne Jésus.

Verstanden ? Claro ?

Reinhard Bonnke, le célèbre évangéliste qui avait l’habitude de prêcher devant des foules immenses, séparait bien les deux temps. Il appelait les personnes qui voulaient donner leur vie à Christ. Puis il marquait une pause, éventuellement musicale. Puis il pouvait partager un nouveau message (court ou long). Et ensuite, il appelait les personnes qui avaient besoin d’une guérison ou d’une délivrance.

Dieu guérit. Il opère des miracles. Et cela est bon.

Mais plus important que cela, il offre le salut et la vie éternelle.

Essaye de ne pas te tromper lorsque tu annonces l’Evangile. Même si tu n’es pas prédicateur ! Même quand tu n’en parles qu’à une seule personne. Il y a quelques erreurs à ne pas commettre quand tu parles de Dieu.

God bless,

Pascal

Continue Reading