En toute bonne foi, ils font fausse route…

As-tu déjà participé à une réunion d’évangélisation ?

C’est une rencontre pendant laquelle une personne annonce l’Evangile et termine généralement par ce qu’on nomme un “appel à la conversion”. Ces événements peuvent rassembler un million de personnes ou 4 personnes, c’est un peu le même principe.

Pour ma part, je me suis converti lors d’une de ces rencontres. J’avais 17 ans et j’ai décidé ce jour-là que ma vie appartiendrait à Christ. 

Pourtant, lors de ces réunions, Il arrive parfois qu’une certaine confusion soit entretenue à l’heure de proposer aux gens la décision de marcher avec Christ.

Je m’explique.

Dans un élan d’amour et de générosité sincère pour l’auditoire, le prédicateur demande aux personnes présentes :

  • de s’approcher si elles veulent recevoir Christ dans leur vie,
  • et s’il y a des personnes qui veulent recevoir une guérison, qu’elles s’approchent aussi

C’est dommage. Parce que, tout en étant absolument désireux d’apporter le salut et la guérison, il mélange un peu les genres. Quelques personnes pourraient ne plus trop savoir si elles se sont approchées à cause du message de l’Evangile, ou pour recevoir une guérison. Si elles ont dit “oui” à Jésus dans l’espoir d’obtenir quelque chose de lui.

La guérison n’est qu’une partie du message. Elle n’est pas le message. Elle n’est pas le salut que donne Jésus.

Verstanden ? Claro ?

Reinhard Bonnke, le célèbre évangéliste qui avait l’habitude de prêcher devant des foules immenses, séparait bien les deux temps. Il appelait les personnes qui voulaient donner leur vie à Christ. Puis il marquait une pause, éventuellement musicale. Puis il pouvait partager un nouveau message (court ou long). Et ensuite, il appelait les personnes qui avaient besoin d’une guérison ou d’une délivrance.

Dieu guérit. Il opère des miracles. Et cela est bon.

Mais plus important que cela, il offre le salut et la vie éternelle.

Essaye de ne pas te tromper lorsque tu annonces l’Evangile. Même si tu n’es pas prédicateur ! Même quand tu n’en parles qu’à une seule personne. Il y a quelques erreurs à ne pas commettre quand tu parles de Dieu.

God bless,

Pascal

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Ils me mettent hors de moi !

Si tu es malade, c’est que quelque chose ne va pas dans ta vie.

Tu es pauvre ? Tu n’as pas assez prié !

Tu veux être délivré d’une addiction ? Donne à ton pasteur !

Ce genre de discours manipulateur fait des ravages. Dans plusieurs pays africains, en Haïti, au Brésil, aux Philippines, et dans d’autres régions du monde, quelques escrocs se construisent des palais sur le dos d’une population qui parfois s’endette dans l’espoir d’une vie meilleure.

Vie meilleure qui ne profite qu’au pasteur et à son entourage.

Tu as compris, ce genre d’attitude me met hors de moi.

L’Evangile que prêchent ces bandits manipulateurs n’est pas l’Evangile. Ils trompent de pauvres gens. Avec le vernis chrétien qui va bien, la terminologie soignée, les prières en apparence puissante, et la force de persuasion du prédicateur.

Est-ce que cela nous guette en France, en Suisse, en Belgique, au Canada, dans les pays occidentaux ? La forme est différente. Souvent plus soft. Ce sont des déclinaisons, sous la forme : “Je ne suis pas malade, parce que j’ai été fidèle, ou j’ai fait ceci ou cela”.

Subtil. Mais trompeur.

Bien sûr, la prospérité peut être matérielle. Dieu a béni, et continue de bénir de nombreuses personnes, en portant une attention particulière, une faveur spéciale sur leur santé ou sur leur entreprise. Il permet que des gens deviennent riches et bénissent d’autres à leur tour.

Mais la prospérité de l’Evangile est d’abord une prospérité spirituelle.

Dieu donne d’abord le salut, le fait d’être assis dans les lieux célestes, il nous renouvelle, il nous accorde le Saint-Esprit et les dons de l’Esprit, il nous fait vivre dans Sa présence.

Il y a des choses que l’on peut faire dire à l’Evangile, et d’autres non.

Tu peux décider de grandir dans la prospérité authentique que Dieu veut donner.

God bless,

Pascal

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