107 ans plus tard…

Le 24 avril est comme chaque année un jour très particulier pour toutes les personnes d’origine arménienne.

A partir de 1913, l’Empire Ottoman était alors dirigé par un triumvirat composé du Ministre de l’Intérieur Talaat Pacha, du Ministre de la Guerre Enver Pacha, et du Ministre de la Marine Djemal Pacha.

Le 24 avril 1915, sur l’ordre du Ministre de l’Intérieur, environ 250 intellectuels arméniens de Constantinople (aujourd’hui Istanbul) étaient arrêtés puis immédiatement assassinés. Dans les jours suivants, ce sont plus de 2.000 autres notables de la communauté arménienne qui subirent le même sort : des ecclésiastiques, des éditeurs, des journalistes, des avocats, des enseignants, des artistes, des hommes politiques. 

Cet événement marque le point de départ du génocide arménien, orchestré par ce trio dirigeant, qui se soldera par l’extermination des deux tiers de la population arménienne de ce qui est aujourd’hui la Turquie.

Chaque année, je participe aux défilés commémoratifs en France, dans les villes où je me trouve. 107 ans plus tard, je suis sur place, en Arménie.

Pour autant, tout en étant pleinement arménien, je suis aussi pleinement français.

Et en tant que Français, la question des élections présidentielles qui se déroulent aujourd’hui non seulement m’intéresse, mais me concerne.

Les génocides, les guerres, les conflits armés sont le plus souvent décidés par les dirigeants des nations, portés ou non au pouvoir par le peuple.

Aujourd’hui, le peuple de France élit son (sa) nouveau (nouvelle) président(e), qui sera chargé de conduire le pays pour les 5 années à venir. Il ou elle portera aussi le titre de “Chef des armées”.

En ce jour si particulier, je t’invite donc à t’approprier cette requête de l’apôtre Paul lorsqu’il dit en 1 Timothée 2:1-3 :

“J’exhorte donc, avant toutes choses, à faire des prières, des supplications, des requêtes, des actions de grâces, pour tous les hommes, pour les rois et pour tous ceux qui sont élevés en dignité, afin que nous menions une vie paisible et tranquille, en toute piété et honnêteté. Cela est bon et agréable devant Dieu notre Sauveur.” 

God bless,

Pascal

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Les vigiles et les maîtres-chiens

C’était au cours des jours qui précédaient Noël 2001.

J’avais 23 ans, j’étais directeur stagiaire d’un supermarché.

Quelques jours plus tard, la France allait adopter l’Euro en remplacement du Franc.

Notre magasin avait déjà reçu un gros stock de billets et de pièces en euros, puisqu’à compter du 1er janvier, la consigne était donnée aux magasins de recevoir les paiements des clients en francs, mais de leur rendre la monnaie en euro, pour progressivement retirer les francs de la circulation.

En ces jours qui précédaient Noël, l’affluence battait son plein.

Les coffres-forts de notre magasin – et de tous les grands commerces – étaient pleins à craquer d’argent dans les deux monnaies.

Ces circonstances exceptionnelles avaient engendré une recrudescence des braquages à main armée.

Notre magasin était situé en bordure d’un rond-point où se situaient 3 autres grandes surfaces.

Les 3 autres magasins du rond-point avaient tous été braqués dans les jours précédents, dont un avec séquestration du directeur.

Autant dire que chez nous, en salle de pause, le personnel n’en menait pas large.

Nous avions embauché des vigiles supplémentaires, dont des maîtres-chiens, chargés de surveiller le parking.

Mais nos vigiles étaient récemment arrivés d’Afrique, et il devait faire -15°C.

Ni eux, ni les chiens ne pouvaient supporter de rester dehors par de telles températures, alors ils restaient dans leur voiture !

J’avais beau les réprimander… la réalité, c’est qu’à ces températures, on ne reste pas dehors.

Alors j’ai prié comme jamais pour notre protection.

Nous étions clairement les prochains sur la liste.

Et notre protection ne pouvait pas être correctement assumée par ceux à qui nous l’avions confiée.

Je peux témoigner que j’ai vécu pendant ces jours-là une protection et une paix surnaturelle.

Le personnel avait peur, vraiment.

Mais j’étais en paix.

Parce que ma protection venait de plus haut que les vigiles et les maîtres-chiens.

En cette journée où nous nous apprêtons à célébrer la naissance de notre sauveur, je reconnais dans cet humble enfant, né dans une mangeoire, ce Dieu protecteur qui nous délivre de nos agresseurs et nous protège des circonstances périlleuses.

God bless,

Pascal


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Dieu n’est pas intéressé par l’adoration !

Pendant des années, mon activité a consisté à diffuser la musique chrétienne.

Une part importante était consacrée à la louange et à l’adoration.

Les chants de louange et l’adoration, ce sont des chants qui consistent à exprimer à Dieu ce qu’il est et ce qu’il fait, et à lui exprimer en retour notre amour et notre dévotion.

Dans la plupart des églises, lors des cultes ou des services, un temps plus ou moins long est consacré à cette partie-là.

Mais en fait, quel est l’intérêt de diffuser et de faire connaître les chants de louange et d’adoration ?

Est-ce de permettre que les personnes entendent ces chants ?

Est-ce de permettre que les personnes chantent ces chants ?

Ou n’est-ce pas plutôt de permettre que les personnes vivent ces chants ?

En réalité, Dieu est moins intéressé par l’adoration que par les adorateurs.

Ce qu’il veut avant tout, au-dessus de tout, c’est de trouver des cœurs qui vivent en proximité avec lui, en intimité avec le sien.

Si les chants de louange et d’adoration que notre bouche prononce ne sont pas le reflet d’une réalité de coeur, alors il vaut mille fois mieux chanter une chanson d’amour à sa femme avec sincérité, ou une chanson d’engagement politique avec sincérité, ou une chanson divertissante avec sincérité.

Je dois reconnaître que des dizaines de fois, j’ai chanté des chants de louange par cœur, machinalement, sans chercher à les vivre vraiment.

Ce n’est pas mauvais, loin de là.

Mais Dieu se réjouira davantage d’une minute de louange exprimée avec le cœur, que d’une heure de performance artistique machinale.

Alors la question qui demeure est : 

Comment vivre ce cœur à cœur avec Dieu ?

Et comment le vivre durablement ?

Y a-t-il des manières d’expérimenter plus profondément la louange et d’aller chercher le cœur du Père au-delà des mots ?

C’est ce qui est traité au travers des vidéos présentées ici par Christian Misch et Dan Luiten >>

God bless,

Pascal


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360 degrés

C’est une expérience que des millions de gens partagent.

Certains deux fois par jour, certains chaque semaine, chaque mois. D’autres moins.

Et tous témoignent de ses bienfaits et de ses effets apaisants.

Cette expérience, la voici.

Il s’agit de mettre une musique douce et méditative, de s’asseoir dans son fauteuil, de s’envelopper d’une couverture, d’allumer une bougie qui exhale des parfums agréables.

Puis de prendre une tasse de thé et de se laisser inspirer par un verset biblique, une image douce, un texte.

Continuer en méditant un passage de la Parole de Dieu, tout en se laissant porter dans la prière.

Et laisser Dieu nous parler.

Dans toute sa douceur, cette expérience-là porte en elle quelque chose de puissant.

Elle allie avec subtilité le corps, l’âme et l’esprit.

Elle active simultanément les cinq sens : l’ouïe par la musique, le goût par le thé, la vue par les livres d’images, l’odorat par les senteurs délicates émanant des bougies, le toucher en tournant délicatement les pages ou en portant la tasse à la bouche.

C’est une expérience à 360 degrés, dans laquelle l’être tout entier se rend disponible pour recevoir une parole de Dieu, une pensée, une réflexion encourageante ou un mot de consolation.

Prendre ce temps-là, c’est décider d’un moment juste entre toi et moi, Seigneur.

C’est acter le fait que rien d’autre n’existe, le téléphone est éteint, l’ordinateur est fermé, nous sommes seuls, Lui et moi.

Le reste de la journée s’imposera de lui-même, les contraintes, les factures, le bruit, l’agitation, tout ça, ça reviendra. Mais là, c’est l’instant où on a appuyé sur le bouton pause et où rien d’autre n’a sa place.

Si tu n’as jamais fait cette expérience, je t’encourage à l’essayer.

Et si tu veux l’essayer, je t’ai rassemblé ici tout ce qu’il te faut >>

God bless,

Pascal


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 Le 7ème jour…

Travailler 2 ou 3 heures pour prendre sa pause de 10 minutes.

Travailler le matin pour prendre sa pause déjeuner.

Travailler la journée pour se reposer le soir.

Travailler la semaine pour se reposer le week-end.

Travailler pendant l’année pour se reposer pendant les vacances.

Travailler pendant 40 ans pour se reposer à la retraite.

Nous rythmons toute notre vie par une alternance de travail et de repos.

Les personnes insomniaques connaissent la difficulté provoquée par le manque de repos.

Les tortionnaires savent qu’une torture simple à mettre en oeuvre est d’empêcher une personne de dormir. Les séquelles provoquées sur l’individu, si elles ne mènent pas à la mort, peuvent néanmoins être irréversibles.

Les victimes de burn out ou d’épuisement savent qu’elles auraient dû écouter leur corps qui ne savait même plus comment leur réclamer du repos. Et de gré ou de force, elles sont contraintes au repos.

Moi-même, j’ai vu les effets sur moi de l’absence de repos, et les bienfaits de la pause que je me suis imposée.

Tout le monde sait l’absolue nécessité du repos.

Dieu lui-même ne s’est-il pas reposé le 7ème jour ?

Mais ce repos, comment le vivre ?

Est-ce un temps où l’on ne fait rien ?

Où l’on doit absolument dormir ?

Où est-ce que l’on peut reposer le corps et le cerveau tout en ayant une activité qui procure quand même des bienfaits réparateurs ?

Notre âme peut-elle être nourrie, ressourcée, soignée, tout en donnant du repos à notre corps ?

C’est une chose à laquelle j’ai voulu réfléchir avec quelques personnes.

Et ensemble, nous avons imaginé quelque chose pour te permettre de prendre un temps de repos riche, bienfaisant, apaisant, et en faire un moment cocooning avec Dieu…

Je te présente ça ici >>

God bless,

Pascal


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Ca sent le pipi de chat ?

Quand tu entres dans une maison,

il y a parfois des atmosphères qui d’emblée te mettent mal à l’aise. A peine un pied posé à l’intérieur, et tu sens :

  • de la tension
  • une présence pas nette : selon ta sensibilité spirituelle, une maison où on pratique des trucs chelou, ça se ressent. 
  • de la douleur,
  • l’impression que le temps s’est arrêté
  • la friture ou le pipi de chat, mais tu ne dis rien.

Et puis chez d’autres, tu arrives et direct, ça respire la vie, la paix, la joie. Tu te sens bien et tu as presque envie de danser la Mélodie du Bonheur.

Ca diffuse du bien-être.

Et chez toi ? Avant que tu aies prononcé un mot, qu’est-ce que les gens ressentent quand ils passent le pas de ta porte ?

Retourne-toi et observe un instant.

Sentent-ils la joie qui t’habite ? Sentent-ils la paix dont tu es inondé(e) ?

L’ambiance visuelle qui se dégage de ton intérieur, est-elle en accord avec ce que tu vis ?

Ou à l’inverse, si tu trouves ta déco déprimante, est-il aberrant de supposer qu’elle puisse influencer ton tempérament ? Penses-y …

Je te propose quelques éléments de déco pour aligner ton intérieur avec ce que tu veux vivre à l’extérieur. Tu n’es peut-être pas décorateur(trice) d’intérieur. Mais ça te donnera certainement des pistes pour avoir un chez-toi harmonieux et inspirant.

God bless,

Pascal

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C’est LE mix parfait !

C’est comme ça. Je n’arrive pas à faire de pause.

Mettre mon cerveau en pause est compliqué pour moi.

Un de mes amis pasteurs me le martelait encore la semaine dernière : “Pascal, débranche !”.

A certaines (ma femme dirait : toutes) périodes de ma vie, débrancher, c’est sans doute ce qu’il y a de plus dur pour moi.

J’ai toujours un carnet avec moi, un fichier dans mon ordinateur, un fichier “Notes” sur mon smartphone pour griffonner quelque chose. Une phrase que j’entends ou que je lis. Une pensée qui me traverse l’esprit. Un truc qu’il faut que je pense à faire. Ne rien avoir sous la main pour noter me met en situation d’inconfort.

Hier soir, je me couchais, mon téléphone venait de tomber en rade de batterie. J’ai couru chopper un post-it, j’avais 4 idées hyper-importantes à noter.

M’asseoir dans un fauteuil et ne rien faire est compliqué pour moi. J’ai besoin d’être occupé.

Je ne veux pas faire l’apologie de ce mode de fonctionnement. Je sais que le repos est biblique, et que dès le 7ème jour de la Création du monde, Dieu se reposa.

J’admire ceux qui savent débrancher et ne penser à rien.

Même mes temps de pause, je les exploite. Pour moi, la pause doit être utile, et si elle ne l’est pas, elle doit être occupée.

Bref…

Si tu es de ceux/celles qui ne supportent pas une pause inoccupée, tu peux en profiter :

  • pour zoner sur facebook, insta, ou le journal de Jean-Pierre Pernaut : temps perdu à 95%
  • pour faire un peu de rangement ou de ménage : pause rentabilisée, mais c’est pas vraiment une pause reposante
  • pour dormir : temps hyper bien investi à condition de ne pas dépasser 20 minutes (sinon, tu es fracassé(e) pour le reste de la journée)
  • ou pour lire quelque chose de ce genre : c’est LE mix parfait pause / temps bien exploité

Et à l’occasion, si tu as déjà été dans la situation de ne pas savoir déconnecter ton cerveau, mais que tu y es finalement arrivé, partage-moi 2-3 lignes d’astuces.

God bless,

Pascal

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