C’était au cours des jours qui précédaient Noël 2001.
J’avais 23 ans, j’étais directeur stagiaire d’un supermarché.
Quelques jours plus tard, la France allait adopter l’Euro en remplacement du Franc.
Notre magasin avait déjà reçu un gros stock de billets et de pièces en euros, puisqu’à compter du 1er janvier, la consigne était donnée aux magasins de recevoir les paiements des clients en francs, mais de leur rendre la monnaie en euro, pour progressivement retirer les francs de la circulation.
En ces jours qui précédaient Noël, l’affluence battait son plein.
Les coffres-forts de notre magasin – et de tous les grands commerces – étaient pleins à craquer d’argent dans les deux monnaies.
Ces circonstances exceptionnelles avaient engendré une recrudescence des braquages à main armée.
Notre magasin était situé en bordure d’un rond-point où se situaient 3 autres grandes surfaces.
Les 3 autres magasins du rond-point avaient tous été braqués dans les jours précédents, dont un avec séquestration du directeur.
Autant dire que chez nous, en salle de pause, le personnel n’en menait pas large.
Nous avions embauché des vigiles supplémentaires, dont des maîtres-chiens, chargés de surveiller le parking.
Mais nos vigiles étaient récemment arrivés d’Afrique, et il devait faire -15°C.
Ni eux, ni les chiens ne pouvaient supporter de rester dehors par de telles températures, alors ils restaient dans leur voiture !
J’avais beau les réprimander… la réalité, c’est qu’à ces températures, on ne reste pas dehors.
Alors j’ai prié comme jamais pour notre protection.
Nous étions clairement les prochains sur la liste.
Et notre protection ne pouvait pas être correctement assumée par ceux à qui nous l’avions confiée.
Je peux témoigner que j’ai vécu pendant ces jours-là une protection et une paix surnaturelle.
Le personnel avait peur, vraiment.
Mais j’étais en paix.
Parce que ma protection venait de plus haut que les vigiles et les maîtres-chiens.
En cette journée où nous nous apprêtons à célébrer la naissance de notre sauveur, je reconnais dans cet humble enfant, né dans une mangeoire, ce Dieu protecteur qui nous délivre de nos agresseurs et nous protège des circonstances périlleuses.
God bless,
Pascal
PS : Tu souhaites recevoir la pensée de Pascal par email chaque matin ? Inscris-toi ici >>