Son testament spirituel

En 2005, nous avions sorti un CD de textes lus et de prières enregistrées par l’Abbé Pierre.

C’était un an ou deux avant sa mort, et l’Abbé Pierre considérait ce CD comme son testament spirituel.

Le producteur de l’album nous avait mis en relation avec le dirigeant d’un cabinet de communication que nous ne connaissions pas, et qui assurerait la promotion du CD.

Cet homme nous disait qu’il obtiendrait des passages en télévision, des couvertures de grands journaux…

On y croyait sans vraiment y croire car, malgré l’immense popularité de l’Abbé Pierre, nous n’avions jamais eu ce genre de couverture médiatique pour aucun album.

Cet homme-là nous demandait de faire fabriquer 50.000 exemplaires.

Mais si ça ne marchait pas, on mettait vraiment la survie de notre structure en jeu ! 

Alors nous avions été prudents, en ne fabriquant que 10.000 exemplaires, ce qui était déjà très très au-dessus des chiffres auxquels nous étions habitués.

Il s’est avéré que notre homme avait effectivement des réseaux de dingues, et nous avait obtenu entre autres un passage au JT de 20h, une interview chez Michel Drucker, la couverture du Parisien, etc.

Immédiatement après, les gens se sont rués dans les magasins pour se procurer l’album.

Mais il n’y en avait pas assez, évidemment.

Alors on en a fait refabriquer en urgence.

Mais c’était trop tard.

Ce stock invendu nous est resté sur les bras et, malgré un petit rebond des ventes lors du décès de l’Abbé Pierre, il ne s’est plus rien passé ensuite avec ce CD. Finalement, nous avons donné le stock restant à la Fondation Emmaüs.

Le monde du commerce, de la communication, des médias, obéit à des lois impitoyables.

Par bonheur, le Dieu que servait l’Abbé Pierre ne fonctionne pas de la même manière. On peut faire des erreurs de jugement, on peut pécher par excès de prudence : Dieu, lui, saura s’adapter à nous, à nos peurs, et nous aider à aller plus loin, un pas à la fois.

Tant que nous sommes en vie, il n’y a pas de couperet implacable, de date limite après laquelle Dieu cesse d’agir et de se manifester. Dieu est un Dieu bon, et même si tu as manqué une occasion en or de vivre quelque chose avec lui, appelle-le à nouveau.

Il répondra.

God bless,

Pascal


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Elle me prenait trop de temps !

Mon père a connu une enfance très modeste.

Il a vécu à l’époque où on partageait un poste de télévision pour toute une rue.

Progressivement, il y en a eu un par immeuble.

Et puis, signe de réussite professionnelle, est venu pour lui le temps d’en avoir un dans son appartement.

Il a espéré avoir une télé comme on attend le Messie.

Je n’ai pas connu cette époque-là : dans mon enfance, la télévision était un bien tout à fait ordinaire.

Devenu jeune adulte, quand j’ai quitté mes parents, j’ai pris la décision de ne pas avoir de télé.

Elle me prenait trop de temps.

Puis j’ai rencontré ma femme. Je lui ai suggéré qu’on n’aie pas de télé, et ça lui a convenu.

A partir de là, pendant des années, mon père n’a pas compris pourquoi nous n’avions pas de télé. Lui ne peut absolument pas s’en passer. Et il croyait que si nous n’en avions pas, c’était parce que nous étions trop pauvres pour en acheter une.

Alors à chacun de mes anniversaire, à chaque Noël, c’était la même proposition :

“Ah, mon petit Pascal, j’ai pensé à un cadeau pour toi. Qu’est-ce que tu dirais d’une télévision ?”

Et il ne comprenait pas que je refuse.

Lui et moi n’avons pas le même vécu avec la télé. Pour lui, elle était un accomplissement. Pour moi, elle était un élément banal de mon quotidien dont je pouvais librement décider de me séparer.

Et je crois que le rapport à la Bible, à la prière, à la vie chrétienne peut ressembler à cela.

Lorsqu’un enfant naît dans une famille chrétienne, la foi fait partie de son quotidien : on prie à table, on va à l’église, etc. Et c’est ce qui explique que tant d’enfants qui ont grandi dans des familles chrétiennes, mais qui n’ont pas vécu d’expérience personnelle avec Dieu, s’en détournent ou deviennent indifférents.

Initier ses enfants à la foi est merveilleux, grandir dans une famille chrétienne est une grâce. Mais notre responsabilité de parents, de grands-parents ou d’éducateurs, c’est de répondre à leur besoin d’expérimenter Dieu, de le rencontrer, de le voir agir, pour pouvoir se l’approprier une fois arrivés à l’âge adulte.

Sans quoi, Dieu fera partie de la déco. Et la déco, ça se change.

God bless,

Pascal


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Si ton pasteur tombe…

Nous sommes l’Eglise.

Oui.

Nous formons un seul corps.

Oui.

Pour autant, nous sommes chacun des êtres uniques.

J’ai bien connu dans le passé un pasteur qui, selon l’expression consacrée, a “chuté” et a dû être démis de ses fonctions pastorales.

C’est très triste quand cela arrive, ça crée des traumatismes, mais les raisons l’imposent parfois.

Dans la foulée, plusieurs des personnes qui avaient été au bénéfice de son ministère se sont interrogées sur la validité de ce qu’elles avaient vécu à ses côtés.

Ma conversion est-elle toujours valide ? Mon baptême célébré par ce pasteur a-t-il toujours la même valeur ? Devons-nous refaire une cérémonie de mariage ?

Si cela doit t’arriver un jour, garde en mémoire ceci.

Ce n’est pas ton pasteur ni une quelconque autorité humaine qui t’a converti et/ou baptisé, c’est toi qui a décidé librement de marcher à la suite du Christ.

Ce n’est pas ton pasteur qui t’a marié, c’est bien toi qui a épousé ton/ta bien-aimé(e). C’est à lui/elle que tu as décidé de dire oui pour la vie.

Ton pasteur a été investi pour accomplir un acte pastoral. Il a peut-être été un instrument pour t’amener à Jésus, et merci à Dieu d’utiliser des êtres aussi imparfaits et limités que nous pour accomplir son œuvre.

Mais les pasteurs, prêtres, autorités spirituelles n’en sont pas moins des êtres humains, avec leurs défaillances.

Ils ne sont pas Dieu.

Ils sont un appui, une source de bénédiction, ils prêchent, enseignent, visitent, encouragent, etc.

Mais le jour où ils tombent, cachent, trichent, mentent, il convient de se rappeler que la relation avec Dieu, c’est entre Dieu et toi. Les erreurs, les faiblesses – et même parfois les actes répréhensibles – des personnes investies d’une autorité spirituelle, n’annulent pas ce que toi, tu as vécu.

OK, tu as été accompagné à un moment par quelqu’un qui a ensuite failli. L’ennemi aimerait te faire croire que cette imperfection d’un autre doit occuper dans ta vie une place qui n’est pas de son ressort.

C’est un mensonge. Ne l’écoute pas.

Marche avec Dieu. Affermis ta confiance en Lui. Développe ta foi.

Et prie pour ton pasteur. Il a besoin d’un bouclier autour de lui pour résister aux attaques et aux tentations.

God bless,

Pascal


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Ça pimente la vie !

Comme je te le disais hier, j’aime bien parfois prendre quelques risques.

Je trouve que ça pimente la vie.

Mais je conçois que d’autres n’aiment pas prendre des risques.

Ou que d’autres encore ne peuvent pas se permettre le moindre risque.

En réalité, la part de risque qui peut être prise est le plus souvent proportionnelle à la confiance que l’on a dans le filet de sécurité dont on dispose.

Sans filet, je suis prêt à sauter de 2 mètres de hauteur.

Avec un petit filet moyennement solide, je peux peut-être tenter 4 ou 5 mètres.

Avec un filet ultra sécurisé, je pourrais peut-être sauter de 10 mètres, 20 mètres, ou à l’extrême 50 mètres s’il le fallait.

Quand on n’aime pas prendre des risques, on prend des assurances, des garanties, on échafaude des plans B, des plans C, des plans D.

On assure ses arrières.

J’ai voulu penser aujourd’hui à tous ceux qui craignent de prendre des risques.

Je me suis dit : quand on vend ou qu’on achète quelque chose, l’argument “satisfait ou remboursé”, c’est un bon truc pour amortir les risques.

Et puis je me suis demandé. “Satisfait ou remboursé”, c’est bien. Mais souvent, le temps qu’on prenne un peu connaissance de ce qu’on a reçu, hop, le délai est terminé.

Alors je me suis dit : allons-y, laissons carrément un mois de délai. “Satisfait ou remboursé pendant 1 mois”, c’est déjà pas mal.

Et puis non, osons 3 mois.

Et puis en fait, non.

Partons carrément sur 6 mois. Tout le monde est à l’aise comme ça.

Il se trouve que j’ai des stocks de produits qui sont très (très très) bien. Mais je dois vider mon entrepôt.

Alors je te les envoie. Tu prends le temps de les découvrir au cours des 6 prochains mois.

Si ça te plaît, tu gardes.

Sinon, je te rembourse et tout le monde est content.

L’idée te plaît ?

Alors rendez-vous ici avant ce soir, 23h59 >>

God bless,

Pascal


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Je m’amusais à me faire peur…

Je m’amusais à cette époque-là à courir les ventes aux enchères, pour acheter des trucs, des stocks, du matériel, des objets en tout genre.

Et puis ensuite, je les revendais, je les offrais ou je les consommais.

J’ai acheté des photocopieurs, des stocks d’essuie-glaces, des téléphones de bureau, des stocks de vêtements pour bébé, des stocks de vêtements pour femme, des timbres, toutes sortes de choses.

Je faisais surtout ça pour m’amuser, c’était assez fun, on savait jamais vraiment sur quoi on allait tomber.

Il m’était même arrivé de m’amuser à me faire des sueurs froides en enchérissant sur des articles à 20 ou 30.000 € que je n’avais de toute façon pas les moyens d’acheter, tout en espérant très fort pendant quelques secondes que quelqu’un d’autre lèverait la main après moi.

Ce jour-là, j’assistais à la vente du stock d’une épicerie fine qui avait fermé.

J’ai laissé filer la vente des chambres froides, des frigos, des banques réfrigérées, du mobilier, tout ça ne m’intéressait pas.

Mais j’ai remporté l’enchère sur le stock de marchandises.

Je n’ai rien revendu. Mais pendant des mois, toute notre famille s’est nourrie avec des produits alimentaires délicieux dont plusieurs nous étaient inconnus et qui ne nous avaient presque rien coûté.

Je ne te propose pas une vente aux enchères aujourd’hui.

Mais comme je suis fan de faire plaisir aux gens et de leur faire des surprises, j’ai pensé que nous pourrions faire d’une pierre deux coups.

A toi, je te permets de découvrir des tas d’articles que tu n’aurais jamais pensé à prendre avant. Je veille personnellement à ce que ce soit des bons produits, tous avec un contenu ou une connotation chrétienne.

Et moi, ça me permet de libérer de l’espace dans mon stock.

Et si jamais ce que je t’envoie ne te plaisait pas (mais je doute que ça arrive !) : je te le rembourse sans discuter.

C’est aussi simple que ça.

C’est comme une grosse pochette surprise, tu vas pouvoir en garder pour toi, en offrir à tes amis, faire plaisir à moindre coût.

Je n’ai pas souvenir d’avoir déjà proposé une opération comme celle-ci. On verra à la fin si j’ai raté ma vocation et si j’aurais dû faire les marchés.

C’est ici que ça se passe, et ça se termine demain soir, à 23h59 >>

God bless,

Pascal


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Ça fait beaucoup de coïncidences !

C’était il y a 13 ans.

Je venais d’avoir 30 ans depuis quelques jours, et nous étions ce samedi-là à la maison, sans programme particulier de prévu.

Vers 11 heures, quelqu’un sonne à la porte.

C’était un couple d’amis que je n’avais pas vu depuis quelques années.

Quelle heureuse surprise ! Entrez ! C’est trop cool de vous revoir !

Puis une demi-heure après, ça re-sonne.

Un autre ami !

Quelle coïncidence !

Une demi-heure passe à nouveau, encore une amie.

Ça commence à faire beaucoup de coïncidences !

Le ballet des amis a continué ainsi toute l’après-midi.

Karine avait secrètement organisé mon anniversaire surprise et cette journée reste gravée dans ma mémoire comme une des plus belles choses que j’ai vécue.

Certains de mes amis avaient parcouru de longues distances, certains étaient venus de l’étranger.

Chaque fois que la sonnette retentissait, c’était encore un émerveillement supplémentaire en perspective. Je me demandais quel ami se trouverait encore derrière la porte. 

Lorsque les surprises sont de bonnes surprises, elles produisent en nous quelque chose qui rend euphorique, qui met en joie et qui donne le sourire quand on y repense, même plusieurs années après.

Certaines personnes aiment avoir la maîtrise sur tout ce qui leur arrive. Elles ont une horreur ou une peur absolue de l’inconnu, elles détestent ne pas savoir.

Cela s’explique par un manque de confiance certainement, en soi ou en les autres. Et cela se respecte. Car chacun compose avec son vécu et sa sensibilité.

Ma Pensée d’aujourd’hui ne leur est pas destinée (mais pas d’inquiétude, d’autres prochainement seront plus adaptées pour elles).

En revanche, si tu fais partie de ceux qui sont excités à l’idée d’ouvrir un paquet dont tu ne connais pas le contenu, si l’inconnu a plutôt tendance à éveiller ta curiosité, …

alors regarde par ici, tu vas te faire plaisir >>

God bless,

Pascal


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Vacciné ou non vacciné ?

Il se passe avec la thématique du vaccin anti-covid un phénomène de division sociale assez spectaculaire et inquiétant.

La campagne de dénigrement des personnes non-vaccinées m’apparaît lamentable. Car qualifier ces personnes d’irresponsables, méritant d’être mises à l’écart du reste de la société, est proprement inacceptable. Ces personnes qui choisissent de ne pas se faire vacciner sont des personnes qui ont des doutes, des craintes ou n’aiment pas la contrainte. Ou bien les trois. Cela n’en fait pas des irresponsables que l’on doit pointer du doigt comme le bouc-émissaire qui serait la cause d’une pandémie qu’ils subissent au moins autant que les autres.

De l’autre côté, les personnes qui se sont faites vacciner ne sont pas de “bons petits soldats” lobotomisés qui obéiraient aveuglément aux ordres qu’on leur donne. Certaines ont réellement pensé que leur santé ou leur survie en dépendait, d’autres ont accepté l’injection par altruisme, d’autres encore ont été contraintes de passer par le vaccin pour pouvoir garder leur travail, qui le leur reprochera ? Beaucoup ont estimé que pour elles, les restos et les sorties étaient trop nécessaires à leur équilibre pour pouvoir s’en passer au nom d’une idée. Non, tous les vaccinés ne sont pas des moutons !

On aimerait bien qu’il y ait deux groupes : les bons et les mauvais, qui seraient identifiables par leur acceptation ou leur refus du vaccin.

Ce n’est pas si simple.

L’humain est fait de mille nuances.

Et ces nuances sont autant de portes d’entrées pour découvrir une personne, son idée, sa construction, son histoire, ses peurs et traumatismes.

C’est trop facile de réduire une personne à l’injection qu’elle a ou n’a pas reçue.

Trop facile, donc réducteur.

Réducteur, donc erroné.

Si non, Joseph n’aurait pas épousé Marie, Jésus n’aurait pas choisi Matthieu, Paul n’aurait pas été appelé sur le chemin de Damas.

Ayons la maturité de ne pas céder à cette bassesse intellectuelle odieuse et manipulatrice.

God bless,

Pascal


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Elle monte à peine…

De passage en Vendée, je me suis perdu en voiture dans un petit village.

Je passe alors par une ruelle nommée “rue Monte-à-peine”.

Je me suis demandé si cette rue montait à peine, c’est-à-dire légèrement. Ou si on la montait avec peine, ce qui signifierait que la pente était très forte.

Et de fait, cette rue était très inclinée.

Nous sommes ainsi parfois face à des situations qui semblent tout à fait gérables, qui se présentent même comme très simples.

Et puis, dans la pratique, ce que j’avais cru simple présentait un réel niveau de complexité.

Il faut faire forcer un peu le moteur, l’amener au-delà de son fonctionnement de croisière, pour parvenir au sommet.

Laisser le temps aux choses de se faire, accepter qu’elles ne se résoudront pas en un claquement de doigts. Cela demande des efforts et nécessite de pousser davantage sur la machine.

Quand j’ai pris la direction de Séphora en 2014, j’avais anticipé une baisse d’activité de l’ordre de 7 à 10% par an, comme nous le connaissions depuis quelques années. J’étais préparé à contrer cette baisse structurelle de l’activité. Les efforts pour pallier cette contrainte semblaient surmontables.

Et puis, ça n’a pas été ça. Dès le mois de mon arrivée, l’activité a décroché de 40% malgré un marketing plus appuyé. Puis ce fut 50% l’année suivante, et encore 50% l’année d’après.

La difficulté était censée monter à peine, mais nous l’avons surmonté à grand peine.

Cela nous a demandé de sortir de tout ce qu’on connaissait et de revisiter de fond en comble la totalité de la structure, sous tous ses angles, absolument tous.

Vue la pente, la voiture a avancé lentement. J’ai dû l’alléger et accepter de l’aide pour la pousser.

Mais elle a déployé une somme d’énergie qui la place aujourd’hui en position d’extrême agilité face aux obstacles et aux trous dans la chaussée.

Ne crains pas que ton parcours ne soit pas celui que tu avais prévu. Ne crains pas que des difficultés imprévues viennent se mettre en travers de tes projets.

Ce sont autant de moyens de te former à arriver plus haut, plus fort.

God bless,

Pascal


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La pensée de Dieu

J’avais 23 ans, j’étais en stage de fin d’études dans une entreprise qui produisait du matériel destiné à l’informatique et aux multimédias.

De tous les stages en entreprise que j’ai faits, c’était le pire.

Nous étions 5 stagiaires dans le même bureau, travaillant chacun sur des missions différentes selon nos spécialités. La mienne consistait à élaborer la stratégie de l’entreprise à échéance 1 an, 2 ans, 5 ans.

Mais comme j’avais tendance à un peu trop animer la salle, au bout d’un moment, le directeur m’avait mis au placard. J’ai donc effectué la deuxième partie de mon stage tout seul, sur la mezzanine des archives qui surplombait le stock.

Ce directeur était une vraie misère de management, incapable d’avoir un mot de compassion le jour où je lui annonçais que je serais absent une journée pour enterrer ma grand-mère (ce qui était vrai), se plaignant simplement du fait que je serais absent ce jour-là.

En matière d’empathie, il approchait le néant.

Grosso-modo, j’ai perdu 3 mois dans sa boîte, et ce stage ne m’a absolument rien apporté.

Sauf une chose.

C’était quelques semaines avant de commencer.

Au cours de mon entretien d’embauche, je me souviens de ce directeur prononçant les mots : “adopter la vision hélicoptère”.

(J’aurais sans doute mieux fait de partir après l’entretien d’embauche, j’avais acquis tout ce que j’avais à acquérir.)

Ce jour-là, il a su en 4 mots me mettre une image dans la tête et me transmettre quelque chose qui ne m’a pas lâché depuis.

Très souvent, ces 4 mots m’ont donné de pouvoir m’extraire de certaines situations pour observer les événements avec un peu de hauteur.

Dans le climat ambiant du tout-émotionnel, où la moindre contrariété est surjouée jusqu’à la nausée, où les formules dithyrambiques prennent abusivement le pas sur l’équilibre des réalités, adopter la vision hélicoptère permet de prendre de la hauteur et de jauger les faits à leur juste mesure, aussi objectivement que possible.

Cette pratique permet d’éviter l’écueil de foncer tête baissée, le nez dans le guidon, vers de mauvaises décisions.

Et j’ose penser que, lorsque l’on implore notre Père qui est aux cieux, celui-ci a une vision hélicoptère à l’échelle du monde entier, qui peut l’amener, dans sa bonté et sa toute-connaissance, à ne pas répondre favorablement à nos prières.

Sortir de notre seul angle de vue, c’est déjà s’approcher un peu de la pensée de Dieu.

God bless,

Pascal


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“Les internautes sont choqués ?” A d’autres !

As-tu déjà remarqué ?

Dans la presse, toutes les personnalités publiques sont plus ou moins réunies sous le même vocable d’“icônes”. J’aurais plutôt tendance à dire que, pour être une icône, il faut déjà avoir un peu bourlingué…

Quand viennent les beaux jours, “les parisiens” investissent les parcs publics (même s’ils sont 2000 sur une population de 2,2 millions).

“Les internautes sont choqués par l’attitude de…” Comme si les internautes, c’était une masse homogène.

“Les évangéliques disent que…” (en montrant généralement des spécimens qui me font tomber de ma chaise), “les catholiques affirment que…” (comme si 1,3 milliard de personnes pouvaient parler sans nuance).

“Les Français”, “les Africains”, “les femmes”, “les riches”, …

C’est un assez bon révélateur du niveau de profondeur d’un média que de vérifier s’il assimile un segment d’une population à la population tout entière.

Bien des fois, je ne m’identifie pas du tout aux caractères du groupe auquel je suis affecté. Et cela n’a rien à voir avec la théorie du genre !

Pourquoi ? Parce que je suis unique !

Tu es unique !

Et si nous sommes uniques, c’est parce que Dieu nous a voulus ainsi.

Mon identité m’est propre, et elle m’a été remise par celui qui m’a créé. Je ne suis pas celui que les autres disent de moi. Ni même ce que moi, je dis de moi.

Tu es celui (celle) que ton créateur a décidé que tu sois.

Alors, que dit ton créateur de ton identité ?

Je t’invite à ouvrir dans ta Bible l’Epître aux Ephésiens aux chapitres 1 et 2, avec une feuille et un stylo. Dans ce court texte, Dieu dit précisément ce qu’il a voulu lorsqu’il t’a créé.

Prends un instant et fais cet exercice de lister tout ce que Dieu dit de toi, adjectif par adjectif. Je répète, c’’est dans Ephésiens 1 et 2.

Je te souhaite de belles découvertes !

God bless,

Pascal


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