Suite à une déception amoureuse…

Si tu vas faire un tour à pied dans les grandes villes de France, et singulièrement à Paris, ça ne peut pas t’échapper.

En certains endroits, les sans-abris se succèdent, chacun avec sa situation particulière.

L’un vient d’arriver de l’étranger, l’autre a subi un engrenage de difficultés professionnelles et familiales, certains sont jeunes mais n’ont plus leurs parents derrière pour pourvoir à leurs besoins, certains se sont laissés glisser à la suite d’une déception amoureuse, … Quelques-uns sont là par choix, mais beaucoup ressentent le rejet et la solitude.

Plusieurs structures chrétiennes travaillent parmi les personnes sans abri, qu’il s’agisse de l’Armée du Salut, de la Mission Evangélique parmi les Sans Logis, d’Agapé Street ou d’autres.

Et toutes ont fait le même constat : lorsqu’on veut offrir une Bible à une personne qui vit dans la rue, c’est tout de suite compliqué.

Par souci d’économie, on offre souvent une Bible à 2 €. C’est très bien, c’est pas cher. Mais concrètement, ces Bibles ne tiennent pas plus de quelques jours. Elles sont inadaptées aux conditions des sacs à dos et de la rue. Très vite, elles sont tout abîmées, trempées, inutilisables, et ces personnes ne peuvent pas s’encombrer de choses inutilisables.

Il faut être pragmatique : pour que les sans-logis puissent réellement avoir une Bible qui tienne dans la durée et qu’ils aient envie de conserver précieusement, il faut que cette Bible soit adaptée à leur situation et à leurs conditions de vie particulières. Elle doit être :

  • solide et protégée par une fermeture à glissière
  • écrite dans un niveau de langue simple et en gros caractères, car les sans-abri n’ont souvent pas une bonne correction pour leur vue
  • belle et précieuse, pour qu’ils aient envie de la conserver.

Bref, elle doit avoir été pensée pour eux.

L’Alliance Biblique Française est sur le point de sortir une version de la Bible calibrée pour ce public.

Veux-tu prendre connaissance de cette action ?

Aimerais-tu participer à amener la Bible auprès de nos concitoyens qui en sont privés de fait ?

Alors regarde la courte vidéo présentée aujourd’hui sur le blog La Pensée de Pascal.

God bless,

Pascal

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Ils ont été appelés !

J’ai dans mon entourage de nombreux missionnaires.

Ces personnes travaillent soit directement sur le terrain, soit depuis leur pays d’origine, et elles ont pour fonction de mettre leur temps au profit de l’annonce du message de l’Evangile.

Parfois, les missionnaires ont vocation à annoncer frontalement l’Evangile, c’est le cas des prédicateurs, des évangélistes, des pasteurs par exemple.

D’autres témoignent de l’amour de Christ à travers des actions plutôt sociales ou humanitaires.

D’autres missionnaires ont des fonctions plus administratives, managériales, communicantes, … ils n’en sont pas moins des missionnaires.

Le plus souvent, les missionnaires n’ont pas d’activité lucrative. Ce qu’ils font ne leur rapporte pas de quoi subvenir à leurs besoins et à ceux de leur famille.

C’est la raison pour laquelle ils sollicitent l’aide d’autres personnes qui, collectivement, parviennent à reconstituer pour elles l’équivalent d’un salaire.

Les missionnaires ne sont pas des oisifs. Et quand ils demandent de l’argent, ils ne réclament pas l’aumône.

Mais ils sont notre bras actif, ils sont ceux qui ont été choisis ou ont été appelés pour faire de l’annonce de l’Evangile leur métier à temps plein ou à temps partiel.

Soutenir un ou plusieurs missionnaires, ce n’est donc pas faire acte de charité, ni même de générosité. Soutenir un ou plusieurs missionnaires, c’est une démarche normale qu’un chrétien désireux de voir se répandre la Parole de Dieu devrait intégrer dans son budget, si celui-ci le lui permet.

D’ici quelques semaines, je te présenterai un missionnaire que je connais très bien, désireux de servir Dieu parmi les habitants de Madagascar.

Puis-je me permettre de te demander de commencer dès maintenant à prier pour discerner si Dieu voudrait te mettre à cœur de le soutenir ?

On en reparle bientôt…

God bless,

Pascal

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C’est la première fois que je fais ça

Quand on bâtit ou qu’on dirige une structure, quelle qu’elle soit – association, entreprise, et même église – il y a plusieurs points cruciaux auxquels il est nécessaire de penser.

Il y a la vision, la mission, les valeurs de cette structure, bien sûr.

Il y a les personnes qui y travaillent, évidemment.

Et il y a encore une autre donnée importante : le modèle économique.

Sommairement, le modèle économique, c’est ce qui permet de répondre à la question : “où trouve-t-on l’argent nécessaire pour que nous puissions mener notre mission” ?

Selon les structures, le modèle économique peut être basé sur : les subventions publiques, le mécénat, les dons, la vente de marchandises, la publicité, etc.

Jusqu’à présent, La Pensée de Pascal avait pour modèle économique principal la vente de produits et de services. Chaque fois que je propose une opération commerciale, cela permet de payer les différentes charges de la structure (et malgré les apparences, il y en a : salaires, recherche d’opérations, logistique, frais techniques, matériel, recherche de nouveaux abonnés, etc).

En proposant des programmes comme la soirée “Élections présidentielles” en avril dernier, ou “Miracles et guérisons” la semaine dernière, j’ai mis en place des contenus conçus pour édifier et rendre service, mais qui ne couvrent pas les charges. C’est un choix de ma part et de celle de l’équipe, et nous pensons que ce choix est bon.

Mais pour pouvoir proposer ce genre de programmes, il nous faut adapter notre modèle économique.

Aussi, je veux être transparent avec toi et te proposer de soutenir le ministère de La Pensée de Pascal, en faisant un don ponctuel.

En 800 Pensées, c’est la première fois que je fais cette démarche.

Ton don nous permettra de poursuivre notre mission et de continuer à te proposer des programmes qui aident les abonnés à grandir dans leur foi, leur témoignage et leur engagement chrétien.

Même si un don n’appelle généralement pas de contrepartie, j’ai souhaité quand même t’offrir le premier e-book de mes Pensées, qui contient 40 de mes e-mails quotidiens.

C’est 1h à 1h30 de lecture pour t’aider à voir, à penser, et peut-être même à croire, avec un regard un peu décalé sur les réalités spirituelles et le monde qui t’entoure.

Quel qu’il soit, merci d’avance pour ton précieux soutien.

God bless,

Pascal

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Je n’aime pas ça DU TOUT !

Je n’aime pas ça.

Mais alors… je n’aime pas ça DU TOUT !

Le prêt-à-penser à le don de m’horripiler.

Quand on te dit quoi dire, quoi faire, quoi croire, sans laisser une place libre à ta réflexion personnelle et à ta libre interprétation, j’allume mes voyants rouges et je prends mes jambes à mon cou.

Et cela vaut aussi bien dans l’église : les “tu dois / tu dois pas”, “il faut / il faut pas”, c’est le meilleur moyen de faire des chrétiens serviles qui ne tiennent pas la longueur lorsque survient l’épreuve, ou lorsqu’ils ont besoin de creuser un peu plus dans leur foi.

En revanche, chaque fois qu’on m’a donné des pistes de réflexion, qu’on m’a traité en adulte, que je ne me suis pas retrouvé pris au piège de “devoir” faire ceci ou penser comme cela, alors j’ai trouvé une zone d’épanouissement dans laquelle je me suis senti respecté.

Chaque fois aussi que j’ai été invité à faire un pas de côté, pour constater qu’un même sujet pouvait être lu un peu différemment, j’ai trouvé là un point d’intérêt stimulant pour ma réflexion, et par ricochet pour ma foi.

Et c’est ainsi qu’est née La Pensée de Pascal.

Ces messages manifestent le désir de partager, sans l’imposer, une vision de nos expériences et de notre environnement qui, imprégné par l’Evangile, libère et ouvre les horizons, plutôt que de renfermer dans une case hermétique.

Après 800 Pensées écrites, il m’a semblé qu’il était temps de te proposer un petit florilège de quelques-unes d’entre elles.

J’en ai sélectionné 40, je les ai rassemblées dans un e-book.

God bless,

Pascal

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C’est à cet endroit que je m’épanouis…

Je viens d’écrire ma 800ème Pensée en 800 jours.

Lorsque je démarrais La Pensée de Pascal en mars 2020, je ne savais encore pas trop comment s’articulerait cet e-mail. Serait-il quotidien ou pas ? Faudrait-il que je lève le pied le week-end ?

Quelques mois plus tôt, j’avais commencé à écrire quelques e-mails qui s’appelaient “Le coup de coeur de Pascal”, dans lequel je racontais pourquoi j’aimais tel ou tel produit.

Mais il me manquait une dimension cruciale.

J’avais envie de dire des choses sur plein de sujets, même si je n’avais pas de produit à proposer. Pour cela, je sentais qu’il fallait que je partage davantage mes expériences, mon coeur, et mes réflexions.

Je voulais tout simplement aider les lecteurs à grandir dans leur foi, à alimenter leur réflexion,  et à les accompagner dans leur témoignage.

Alors j’ai adapté.

La nouvelle formule m’a plu. Et elle a plu aux lecteurs.

Écrire un e-mail par jour, et l’enregistrer en version audio, c’est exigeant.

Mais c’est à cet endroit-là que je m’épanouis.

Puisque je parle souvent de ma vie personnelle, alors je sais que d’autres personnes vont pouvoir s’approprier le message. Parce que, finalement, nous partageons tous la même humanité : ce que je vis, d’autres aussi le vivent. Et s’ils ne le vivent pas, ils sont assez grands pour faire le tri.

Merci à tous ceux aussi qui ne pensent pas comme moi, qui ne sont pas d’accord avec moi, que parfois même j’égratigne un peu (avec amour, cela s’entend), mais qui continuent de me lire ou de m’écouter : votre ouverture et votre maturité forcent mon respect et mon affection.

Au fil des 800 textes écrits, on m’a souvent dit : “Pascal, il faudrait que tu fasses un livre”.

Alors j’ai sélectionné 40 de ces pensées.

Je les ai mises dans un e-book.

Et ce e-book, j’ai décidé de te l’offrir.

Cependant, le ministère de La Pensée de Pascal a un coût et des besoins financiers. Aussi, si tu en as la possibilité, je t’invite à faire un don pour le soutenir et permettre qu’il perdure.

God bless,

Pascal

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Depuis 17 ans, elle me supporte…

Depuis 17 ans, elle me supporte.

Dans tous les sens.

Elle supporte toutes les misères que je lui fait endurer : mon caractère, les trucs qu’elle me demande et que j’oublie, les trucs qu’elle ne me demande pas et qui devraient aller sans dire, …

Elle me supporte dans les choses que tellement de femmes à sa place ne supporteraient pas.

Elle m’a supporté quand je lui ai imposé un chaton un soir en rentrant de chez un ami. Quand j’ai adopté un chevreau handicapé quelques jours avant nos vacances en amoureux (on l’a emmené avec nous…). Quand je l’embarque dans des plans foireux (ils sont nombreux), quand elle cherche pendant une heure un objet qui se trouve dans ma poche.

Elle me supporte aussi dans le ministère et l’aventure entrepreneuriale avec son lot d’incertitudes et de risques. Elle est mon premier supporter, celle qui est derrière moi, qui me soutient, qui m’encourage, qui me reprend, qui m’écoute, qui me conseille.

Elle est ma meilleure amie et ma meilleure alliée.

Salomon dit que “Celui qui trouve une femme trouve le bonheur, c’est une grâce qu’il obtient de l’Eternel” (Proverbes 18:22).

Je confirme.

Je ne sais pas comment ça se passe chez toi, mais chez nous, ma femme lit beaucoup.

Il existe quelques très bons ouvrages adressés tout spécialement aux femmes : en couple ou pas, mamans ou pas, voici une sélection d’ouvrages que toutes les femmes devraient avoir lu. La mienne en a lu plusieurs parmi ceux-ci.

Et si tu es un lecteur plutôt qu’une lectrice, bah… je suis à peu près certain que les femmes de ton entourage ne verraient AUCUN inconvénient à ce que tu te documentes.

Bonne lecture !

God bless,

Pascal

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Parce qu’ils me ressemblent

C’est une pensée très personnelle que je te partage.

La crise du coronavirus a touché le monde entier.

Par un étrange “concours de circonstances”, l’Eglise de la Porte Ouverte Chrétienne de Mulhouse a été particulièrement mise sous les feux des projecteurs, accusée injustement par certains d’un tort dont ils ne sont pourtant que les victimes.

Une lettre ouverte intitulée “Je défends !” a été écrite.

Lorsqu’il m’a été demandé si je voulais co-signer cette lettre, j’étais en voiture. J’ai dit oui avant même d’en avoir lu le contenu (je l’ai lu une heure après, et j’ai redit oui).

Mes frères et soeurs étaient injustement pointés du doigt, et il était naturel de venir prendre leur défense. Ca ne se réfléchissait pas !

Ce faisant, je me suis aperçu d’une chose.

Je n’ai pas été aussi prompt à prendre la défense des enfants irakiens ou syriens qui grandissent sous les bombes.

Je n’ai pas été aussi prompt à me lever pour dénoncer les exactions mises en lumière par le Dr Mukwege en République Démocratique du Congo.

Je n’ai pas été aussi prompt à m’intéresser à la crise vénézuélienne.

Pas très prompt non plus à prendre la défense de yazidis, de bouddhistes, de femmes, de personnes âgées, d’homosexuels, de SDF, de malades, de personnes handicapées partout où des injustices étaient commises, ici ou là, à leur endroit.

Je ne peux pas aider partout.

Mais je peux aider quelque part ! Je peux soutenir quelque part. Je peux dénoncer une injustice. Je peux adresser une parole de soutien et d’amitié à des frères et soeurs en humanité.

Je suis français d’origine arménienne, petit-fils de quatre rescapés du génocide de 1915 qui élimina 50 à 60% de la population arménienne de l’actuelle Turquie, et envoya sur les routes de l’exil la quasi totalité des survivants.

A l’époque, des Français, des Suisses et d’autres sont venus en aide à ces populations. Ils n’étaient pas arméniens, n’avaient pas d’amis arméniens, et ils sont venus en aide aux Arméniens. Plus de 100 ans après, nous nous en souvenons encore…

Je soutiens spontanément la cause arménienne parce que je suis d’origine arménienne. Je soutiens spontanément la Porte Ouverte Chrétienne parce que je suis chrétien.

Peut-être est-ce le moment pour moi de penser à soutenir ceux qui me ressemblent un peu moins…

God bless,

Pascal

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