IL L’A ENCHAÎNÉE AVANT DE MOURIR !

Un de mes amis avait pour cliente une femme triste, abattue, déprimée depuis des années. Elle s’occupait de la communication d’un artiste, bien connu dans son milieu.

Elle faisait aussi bien qu’elle le pouvait,

malgré le caractère parfois tyrannique de cet artiste.

Pourquoi ?

Lorsque son père était sur le point de mourir, il avait fait promettre à sa fille de veiller toute sa vie à assister l’artiste en question. Toute sa vie ! C’était très important pour lui.

Et comme chacun sait, il est difficile de dire non à quelqu’un qui est en train de mourir. Le respect des dernières volontés, c’est sacré.

Depuis des années, elle accomplissait donc son “devoir”, bénévolement, avec les moyens et connaissances dont elle disposait, pour respecter cette parole donnée à son défunt père. Et l’artiste savait qu’il aurait, à vie, une assistante docile qui ne le lâcherait pas.

Ni plus, ni moins qu’une prison.

La volonté de ce père était sans doute très louable. Je ne sais pas ce qui le liait à l’artiste : une amitié d’enfance ? une expérience commune ? peut-être ses chants ont-ils changé sa vie ? Je ne sais pas.

Mais sa relation avec l’artiste, c’était la sienne. Pas celle de sa fille.

Par sa mort, malgré l’amour qu’il pouvait avoir pour sa fille, il l’a prise en otage, l’obligeant à poursuivre un rêve qui frisait pour elle le cauchemar.

As-tu un rêve à vivre ? Vis-le ! Personne ne le vivra à ta place.

Parce que ce qui est un rêve pour toi peut ne pas en être un du tout pour quelqu’un d’autre.

As-tu manqué quelque chose que tu ne pourras jamais plus faire ? OK, c’est triste. Fais-en le deuil, trouve des palliatifs, remplace, adapte. Mais ne va pas obliger les autres à vivre ce que toi tu aurais aimé.

Le meilleur cadeau que tu puisses faire à ton entourage, c’est certainement de leur présenter ce que tu penses être bon, juste, bien, sain.

Et ensuite, les laisser choisir.

Quitte à ce qu’ils se plantent.

Car alors, cet échec sera le leur, et non le tien. Ils n’auront d’autre choix que d’assumer la responsabilité de leurs actes. Et en sortiront grandis plutôt qu’abaissés.

C’est aussi par là qu’ils doivent passer pour devenir des êtres libres.

Christ nous dit : “Mon joug est doux et mon fardeau léger” (Matthieu 11:30). Si Christ nous dépose un fardeau léger sur les épaules, ne chargeons pas les autres avec quelque chose qu’ils ne peuvent supporter !

God bless,

Pascal

PS : Si tu veux construire un avenir meilleur que ne l’a été ton passé, je te recommande ces deux ouvrages qui vont littéralement bouleverser ta perspective.

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Tu es un âne !

C’était un dimanche matin, il y a quelques années.

J’étais de passage dans l’église d’une autre ville, où je vais de temps en temps.

Je m’y ennuyais à mourir : la monotonie, le traditionalisme sclérosant qui y régnaient avaient tendance à me faire trépigner à l’intérieur de moi.

Le point d’orgue ? C’était l’orgue. Celui qui accompagnait le moment de l’offrande, jouant ses airs les plus sinistres (je n’ai rien contre les orgues pourtant !).

Dès les premières notes, je ne pouvais m’empêcher de chuchoter d’une voix grave à l’oreille de ma femme : “Bien-aimés, nous sommes réunis en ce triste jour pour accompagner notre frère dans son dernier voyage…”.

Parole et musiques assortis.

Coup de coude entendu de Karine, ce qui signifie (selon ma traduction) : “Je sais que tu as raison, mais s’il te plaît, pas ici !”.

Pardon, organiste. Je sais que tu jouais de tout ton coeur.

C’était juste pas mon truc.

Mais ça semblait convenir à l’assemblée.

Le pasteur était nouvellement nommé.

Il faisait ce jour-là un message pour encourager les gens à se mettre en mouvement, à aller de l’avant, à sortir de leurs murs. J’ai kiffé.

A la fin, je suis allé le féliciter. “Ah, ton message était top ! C’est exactement ce que cette église avait besoin d’entendre”.

J’attendais de sa part une confidence, quelque chose du style “Oui, j’essaye de les bouger un peu parce que sinon, il se passe pas grand chose”.

Ou, au moins, un plus pastoralement correct : “Par la grâce de Dieu, nous sentons souffler le vent de l’Esprit et nous commençons à voir des signes de renouveau”.

Il m’a juste dit merci poliment. Point.

Et ça m’a interpellé.

Et je me suis dit : “Pascal, tu es un âne.

Avant de pointer chez les autres ce qu’ils font ou ne font pas, est-ce que tu t’es regardé ?”

Depuis…

je n’arrive pas encore à m’empêcher de prononcer l’oraison funèbre pendant l’orgue (c’est mal, je sais, j’y travaille).

Mais avant de penser que le message est parfait pour les autres, j’essaye d’abord de voir ce qui devrait changer chez moi.

Et en général, ça a déjà de quoi m’occuper un moment.

God bless,

Pascal

PS : S’il t’arrive d’avoir quelques frustrations à gérer, voici un bouquin qui va t’aller comme un gant, fais-moi confiance.

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Je me sens seul…

Ca t’est déjà arrivé ?

Tu vois autour de toi, dans ton église, dans ta famille, des gens qui prient par deux ou trois. Et tu as l’impression que leur prière est plus forte quand ils se mettent ensemble.

Et c’est vrai, il y a une puissance particulière dans l’unité : “là où deux ou trois s’unissent en mon nom, Je suis au milieu d’eux”.

Mais toi… Soit tu as l’impression que personne ne veut prier avec toi, soit tu ne te sens pas à l’aise pour prier avec quelqu’un.

C’est ton cas ? Tu n’es pas seul(e) !

A double titre.

D’abord, beaucoup de gens éprouvent la même sensation. Ils estiment que la prière, c’est trop intime pour être partagé. A certains égards, c’est juste : on a aussi besoin de ce temps seul à seul avec Dieu, de face-à-face, Père et enfant. Ce temps-là est bon et fécond, et je veux t’encourager à le vivre de la manière la plus efficace possible. De nombreux conseils se trouvent ici.

Ensuite, tu n’es pas seul(e), parce que Christ prie avec toi.

Sois-en certain(e) : lorsque tu pries, Jésus se tient aux côtés du Père, et il prie avec toi.

Il t’accompagne d’autant mieux qu’il t’a donné un modèle parfait pour t’adresser à son Père.

Et ce modèle parfait, tu peux le suivre, te l’approprier, et le reproduire à l’infini.

Crois-moi, si jamais tu te sentais un peu seul dans la prière, tu verras à quel point cette solitude est en fait la source d’une intimité profonde et pleine de richesse. Des bénédictions découlent de cette relation personnelle avec ton créateur. Prépare-toi à vivre quelque chose de grand que personne ne pourra jamais t’ôter. Tu vas te régaler ! Prêt à découvrir çà ? Rendez-vous ici !

God bless,

Pascal

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