Il y a 82 ans…

OK, je sais, le personnage de Charles de Gaulle ne plaît pas à tout le monde. Napoléon, Mitterrand, Chirac, Sarkozy, Macron : idem. Je ne parle pas de Hollande parce que je ne sais pas si ses actions ont plu à quelques-uns, mais ça n’engage que moi, bien entendu.

De Gaulle est un personnage intéressant à plus d’un titre.

Je retiens un point saillant.

Lorsqu’il lance son fameux appel à la Résistance le 18 juin 1940, De Gaulle n’est pas encore un chef d’Etat. Il est un Général fraîchement nommé comme tel, par un Président qui vient de démissionner. Sa légitimité n’est pas terrible, d’autant qu’il ne se trouve même pas sur le territoire national.

Dans le film “De Gaulle”, un entretien savoureux avec Churchill montre à quel point il est seul à ce moment. Pas d’armée. Pas d’armes. Quasiment pas d’équipe. Pas d’argent.

Il est seul. Mais il a un idéal pour son pays. Il ne veut pas plier. Il refuse de se coucher devant l’ennemi.

Il brave les menaces. Il croit qu’il y a plus que sa petite personne.

Et il appelle à la Résistance.

Ce qui lui vaudra de lourdes sanctions de la part du Gouvernement de l’époque, parmi lesquelles la déchéance de nationalité.

Il lui aura encore fallu 5 ans, avant de voir s’accomplir son rêve de libérer son pays de l’oppresseur.

On pense ce qu’on veut de De Gaulle. Mais moi, cette façon d’agir m’inspire.

C’est un peu David contre Goliath (sauf que les tailles des personnages sont inversées). C’est une manière de dire : quand tout le monde ne voit que la fuite, la défaite, la compromission et le déshonneur, moi, je me tiendrai debout avec foi, je rassemblerai les personnes de bonne volonté, et nous irons ensemble vers la victoire.

Et 82 ans après, nous sommes encore les héritiers de cette foi féroce.

Wow !

Puissions-nous avoir la même détermination pour ne pas plier devant notre ennemi !

God bless,

Pascal

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