Couvre-feu à 21h

Notre monde est façonné par l’actualité.

Aujourd’hui, tout va tellement plus vite qu’avant ! Les informations se suivent et se périment aussitôt.

La crise sanitaire en a été une illustration remarquable : on confine tels départements, puis trois jours après, on confine tels autres. Le couvre-feu est à 23h, puis à 21h, puis à 19h. Les tests antigéniques sont valables 48h, puis 72h…

A en perdre son latin.

Il existe plusieurs niveaux d’actualité.

– La Bible est une revue d’actualité très intéressante. Les événements qui y sont rapportés ont beau correspondre à une actualité vraiment ancienne, ils n’en sont pas moins actuels. C’est pour cela qu’une parole écrite il y a 3.000 ans peut encore nous parler personnellement aujourd’hui.

– Il y a l’actu quotidienne, celle du journal télé, de la presse quotidienne régionale, ou des sites d’actu en ligne, qui, elle, peut donner le tournis. On suit alors l’actualité en sautant d’un sujet à un autre, sans nécessairement avoir les bons éléments en mains puisque la suite de l’histoire n’est pas encore écrite.

– Et puis il y a  l’actu mensuelle, plus apaisée. Elle rapporte, elle, des sujets actuels sans nécessairement se préoccuper de l’urgence ou du sensationnel.

Les magazines mensuels peuvent généralement traiter de sujets de manière plus profonde, moins impulsive.

Ils ont fonction de repère dans l’actualité plus que d’opportunisme.

Les denrées qu’ils proposent ont des Dates Limites de Consommation plus longues que les journaux quotidiens.

Alors aujourd’hui, en collaboration avec le magazine Christianisme Aujourd’hui, je t’offre un numéro complet de ce “repère dans l’actualité”.

? Tu peux le télécharger immédiatement ici >>

God bless,

Pascal

PS : Tu n’as pas visionné mon entretien d’hier avec Jérémie Poulet ? Rendez-vous ici >>

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Il a mis à part les garçons et les filles…

Invité à parler des questions d’identité au cours d’un rassemblement de jeunes, il a pris à part les garçons et les filles.

Et il a demandé aux uns et aux autres comment chacun percevait l’identité masculine.

Le résultat est édifiant :

– 90% des qualificatifs émis par les garçons / hommes au sujet des hommes sont positifs : force, virilité, courage, abnégation,  etc.

– 90% des qualificatifs émis par les filles / femmes au sujet des hommes sont négatifs : manque de confiance, manque de fiabilité, peur, danger, etc.

Quel que soit l’âge ou la région d’origine des participants, le constat était toujours le même !

Hommes et femmes, nous posons sur les hommes des projections et des constats différents.

Et cette différence de perception n’est pas sans conséquence sur nos difficultés de communication et sur la société.

Les hommes se fixent des standards élevés. Et – pour beaucoup – ils ne se sentent pas à la hauteur de la “tâche” qui leur est confiée en tant qu’homme.

Et les femmes posent sur les hommes un regard suspicieux et négatif qui n’aide pas les hommes à endosser pleinement leur identité d’homme selon le projet divin pour eux. Et ce regard négatif les empêche elles-mêmes d’endosser leur identité féminine en saine complémentarité avec les hommes.

Ce constat est posé par le pasteur Jérémie Poulet, que j’ai invité à témoigner dans la vidéo d’aujourd’hui.

Ce qu’il apporte est d’une brûlante actualité.

Que tu sois une lectrice ou un lecteur, quels que soient ton âge ou ta situation familiale, cette vidéo est sur le point de t’apporter des éclaircissements précieux qui vont bouleverser ta vie et tes relations >>

God bless,

Pascal

PS : Dans la vidéo, Jérémie Poulet pose une question à laquelle je t’invite vivement à répondre, soit en commentaire, soit par e-mail.

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Elle a traversé toutes les épreuves

Je suis un entrepreneur.

Qui dirige une plate-forme sur laquelle se retrouvent des tas d’autres entrepreneurs.

Quand on est entrepreneur, on entreprend.

On lance des trucs. Certains réussissent, d’autres échouent, c’est comme ça.

La quasi-totalité des entreprises fondées il y a plus de 150 ans sont mortes aujourd’hui : mutations technologiques, manque de vision, décès du dirigeant, mauvaises affaires, mauvais choix stratégiques, désaccords dans la direction, troubles sociaux, contexte économique ou politique… Il y plein de raisons qui font qu’une organisation – entreprise ou autre – échoue.

A l’époque de Jésus, on pensait l’Empire Romain invulnérable. Il faisait peur à tout le monde. Et pourtant, moins de cinq siècles plus tard, c’en était fini.

En fait, il y a une organisation, l’une des plus anciennes au monde, qui a traversé les siècles et les épreuves, et qui existe encore aujourd’hui.

Elle a fait mieux que la totalité des entreprises, celles qui se sont effondrées, et celles qui s’effondreront (Google, Amazon, Facebook, Apple, Microsoft, s’effondreront aussi, tout comme l’épicerie du coin de la rue).

Elle arrive à survivre aux systèmes politiques les plus durs, aux dictateurs les plus dérangés et aux indifférents les plus décourageants.

Elle a su rester d’actualité même quand elle est présentée comme démodée.

Elle s’est relevée de toutes les humiliations, les persécutions et les tentatives d’éradication qu’elle a subies, ce qu’aucune autre organisation n’a su faire comme elle.

Et nous savons – parce que l’histoire est déjà écrite – qu’elle ne s’éteindra pas.

Elle est sans AUCUN doute possible l’organisation indestructible par excellence, de laquelle tous devraient prendre modèle même si beaucoup la fustigent.

Mesdames et Messieurs, si vous voulez rejoindre un projet qui va réussir : bienvenue dans l’Eglise !

God bless,

Pascal

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Mon invité du jour est Jean-Luc Gadreau

Depuis des années, j’ai toujours sur moi un petit carnet ou mon smartphone.

Si tu aimes le cinéma – et en particulier le cinéma qui transmet quelque chose de l’ordre de la foi et des valeurs – alors regarde absolument cette interview.

Mon invité est un passionné et un expert en la matière.

Je reçois aujourd’hui Jean-Luc Gadreau, Président de la structure organisatrice du Prix du Jury Oecuménique du Festival de Cannes.

Il est également directeur du développement de la Fédération des Eglises Evangéliques Baptistes de France, et directeur des programmes protestants sur France Culture.

Il parle de tout ça dans cet entretien.

Bon visionnage !

God bless,

Pascal

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Ça peut te booster de fou !

Depuis des années, j’ai toujours sur moi un petit carnet ou mon smartphone.

Il m’est indispensable pour noter les choses qui m’inspirent.

Un événement, une anecdote, une phrase, un mot. Ce qui m’inspire est noté dedans.

Et je pioche d’ailleurs souvent dedans pour écrire mes Pensées !

Comme j’ai pris l’habitude d’être attentif à ce qui passe devant mes yeux ou dans mes oreilles, je peux te dire que j’ai constaté une chose.

Les paroles les plus inspirantes, les plus “challenging” comme diraient les anglo-saxons, peuvent surgir de personnes que l’on n’attendrait pas.

La foi inébranlable d’une petite mamie, c’est hyper inspirant.

Des paroles d’autorité dans la bouche d’un enfant, ça peut te booster de fou.

Des leçons de vie données par un ado, ça peut transformer ta vision des choses.

Toutes ces personnes-là – et beaucoup d’autres – portent en elles quelque chose de l’ordre du leadership.

Elles l’ignorent sans doute, mais si, par leurs paroles ou leurs actions, elles sont capables de changer quelque chose chez moi ou chez toi, alors ce sont des leaders.

Et être leader, ça se travaille.

On a parfois l’impression que, pour être un leader, il faut être une grande personnalité charismatique, célèbre, présente dans tous les médias, s’exprimant avec assurance au micro sur une estrade.

Erreur.

Les leaders sont là, autour de toi.

Et toi-même, sur la sphère d’influence qui t’a été donnée, tu es un(e) leader.

Mais s’il est important de savoir qu’on est un(e) leader, il est encore plus important de travailler à développer son leadership, pour décupler son influence positive autour de soi.

??Je t’invite à regarder la 8ème formation présentée ici avant ce soir, 23h59 >>

Non seulement cela te fera du bien à toi. Mais cela te permettra en plus d’être une inspiration et une bénédiction pour les personnes qui t’entourent.

God bless,

Pascal

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Avec la gendarmerie…

Quand j’étais plus jeune, j’ai pas mal servi pendant les étés dans des centres de vacances ou des camps d’adolescents.

  • Quand j’étais animateur, j’avais des responsabilités limitées à celles d’un animateur, c’est-à-dire principalement liées à l’animation, à l’encadrement et à la sécurité des enfants.
  • Puis j’ai été directeur adjoint, alors j’avais une autorité plus étendue que lorsque j’étais animateur. En particulier, j’avais autorité sur l’équipe d’animation.
  • J’ai ensuite été directeur, et j’avais les responsabilités incombant à un directeur : les relations avec les parents, la supervision de la cuisine, de l’intendance, de l’infirmerie, les relations avec la gendarmerie, la comptabilité, etc.

Selon la fonction que l’on occupe, on a l’autorité qui va avec.

Si j’avais pris l’autorité d’un directeur quand j’étais animateur, cela aurait été un problème pour tout le monde.

Et si, en tant que directeur, je n’avais exercé mon autorité que sur les champs d’autorités dévolus aux animateurs, les séjours n’auraient jamais pu tourner correctement.

Chacun a une autorité à prendre selon la place qu’il occupe.

Très souvent, les chrétiens pensent qu’ils n’ont pas d’autorité à prendre. L’autorité ne reviendrait qu’aux prêtres et aux pasteurs, ou aux personnes élues pour une fonction.

Et le chrétien se réduirait à être spectateur des décisions et des actions des autres.

Or, ce n’est absolument pas conforme à ce que déclare la Bible.

Les chrétiens “lambda” ont une autorité, et en particulier une autorité spirituelle, sur de nombreux domaines. Et cette autorité, ils la tiennent du simple fait qu’ils ont décidé de marcher avec Dieu. Pas besoin d’avoir été élu à une majorité de 51% pour pouvoir exercer certaines autorités. Pas besoin non plus d’être salarié d’une église à 25 ou 50 ou 100% de son temps.

Non !

Les chrétiens ont une autorité dont ils peuvent et doivent s’emparer.

De quelle autorité s’agit-il ? Sur quoi peuvent-il agir ? Comment le faire ?

God bless,

Pascal

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Comment vis-tu l’église ?

Si tu fréquentes une église, tu sais sans doute qu’il existe plusieurs manières de vivre l’église.

  • Il y a les églises dans les bâtiments que l’on connaît bien,
  • On commence à voir émerger de plus en plus de grandes églises, que certains appellent “megachurches” en référence aux immenses églises américaines,
  • Il y a les églises en ligne, dont le succès a explosé avec les confinements,
  • Et il y a une autre forme qui prend de plus en plus d’ampleur, je veux parler des groupes de maison.

Que ce soit en Europe, en Amérique du Nord, en Asie, en Afrique : cette forme d’églises se développe tant qu’il se pourrait qu’elle devienne demain la norme des églises.

Dans les grosses églises, il est souvent plus difficile de vivre la relation fraternelle lors du culte dominical.

Alors, se développent des petites cellules, qui se réunissent dans les maisons.

Ces petits groupes rassemblent en général entre 4 et 12 personnes dans le salon de l’une d’entre elles. L’ambiance est suffisamment intimiste pour que les échanges soient facilités, que la parole se libère et que la confiance se crée.

Les gens s’ouvrent, exposent leurs sujets de préoccupation, prient les uns pour les autres, ce qui est souvent plus facile dans un groupe de maison que devant une assemblée de plusieurs dizaines ou centaines de personnes.

Mais un groupe de maison, s’il n’est pas cadré, peut rapidement devenir un club d’amis qui se retrouvent pour partager le café et les petits gâteaux et où, progressivement, la dimension spirituelle s’étiole.

Pour être efficace, un groupe de maison, cela s’anime, avec un programme et des temps dédiés. Cela ne s’anime pas comme on prêche devant 100 personnes, la manière de faire doit être adaptée.

Pour bien animer un groupe de maison, je te recommande de regarder la formation présentée ici en 9ème position >>

Elle te donne tous les conseils et toutes les clés pour faire de ce groupe un rendez-vous vivant et indispensable de ta vie d’église.

God bless,

Pascal

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ET LES ENFANTS DE LEURS ENFANTS…

Aujourd’hui, c’est le jour de Pentecôte.

J’aime bien le mot.

Pentecôte, ça veut dire “cinquante”. Pour la culture, ça vient de la racine grecque penta- qui veut dire “cinq” et que tu retrouves dans Pentagone ou Pentateuque (mais pas dans pantalon, parce que tu n’as pas 5 jambes).

Cinquante parce que cet événement s’est passé 50 jours après Pâques.

Mais parce que les mots sont parfois amusants, j’aime bien l’idée que la Pentecôte, c’est :

  • une pente, avec le Saint-Esprit qui descend sur les personnes assemblées ce jour-là
  • puis une côte : leur esprit en communion directe avec Dieu.

OK, c’est de l’étymologie de comptoir.

Alors pour ce jour, je voudrais te faire un cadeau.

Ou plutôt, te faire part d’un cadeau que d’autres ont préparé pour toi.

C’est un projet international, qui unit les chrétiens dans leur diversité autour d’un focus : bénir leurs frères et sœurs de francophonie. 192 participants (dont mon épouse Karine) représentant plus de 100 églises venant de toutes les régions de France et outre-mer. Je crois que c’est du jamais vu !

Le projet s’appelle “La Bénédiction France”. La vidéo est disponible ci-dessous.

www.labenediction.fr

Sers-toi, c’est cadeau !

Je te souhaite une belle journée. Que le Saint-Esprit t’inonde de Sa présence !

God Bless,

Pascal

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25 ans après, je me rappelle très bien du message…

Prends un ballon de baudruche.

Gonfle-le. Approche une allumette. Pas de surprise : le ballon éclate.

Renouvelle l’expérience, mais remplis cette fois le ballon avec de l’eau. Approche l’allumette. Le ballon n’éclate pas.

Lorsque l’ado que j’étais a vu cette expérience, j’étais fas-ci-né !

Et là, l’animateur de l’expérience te dit que le ballon, c’est toi ; l’eau, c’est Christ ; le feu, c’est l’épreuve. Pas besoin de tourner autour du pot :

25 ans après, je me rappelle très bien du message.

C’est le même process (en un peu moins fun) qui est à l’oeuvre quand on me montre une courbe de croissance, un diagramme, un diaporama. J’intègre dix fois mieux que quand j’écoute une conférence sans aide visuelle.

Ca ne correspond peut-être pas à tout le monde. Mais je fais partie de ceux qui sont assez sensibles au visuel.

Il existe plein de circonstances pour transmettre l’Evangile,

ou, du moins, quelque chose de l’Evangile. En famille, avec des amis, au cours d’un culte ou d’une messe, il y a toujours des publics pour qui le visuel est essentiel pour stimuler la compréhension.

Quand je veux transmettre quelque chose à mes enfants, et que je le fais avec un papier et un crayon, clairement, ça passe plus facilement.

Je t’encourage à rivaliser d’ingéniosité, d’audace et d’innovation

pour transmettre ce que tu as à coeur de manière pertinente et percutante.

Et si tu avais besoin d’aide pour cela, regarde par ici, le travail est déjà tout fait.

Je te souhaite de belles expériences et de beaux partages !

God bless,

Pascal

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C’est un caprice de riche !

L’une de mes précédentes Pensées portait sur l’unité chrétienne. Plus spécifiquement sur l’unité catholiques-évangéliques.

Comme on pouvait s’y attendre, j’ai reçu quelques e-mails en retour…

Pour schématiser, on m’a écrit que les cathos sont à côté de la plaque avec leurs statues, leurs prières à la Vierge et leur pape non-biblique.

Je ne peux que les comprendre. Parce qu’à une époque, j’ai tenu à peu près ce langage.

Mais voilà.

Je me rattache très volontiers à la foi évangélique. Il est certain que catholiques et évangéliques ne sont pas d’accord sur tout. Les statues, les prières adressées à la Vierge, la place accordée à la tradition, etc… ce ne sont vraiment pas des choses qui matchent avec ma pratique ou ma lecture des textes bibliques. Je l’assume.

Et certaines pratiques évangéliques agacent les cathos. C’est assumé aussi et je n’en changerai sans doute pas.

Mais ce que j’ai retenu de mes collaborations avec les catholiques, c’est que…

Nous avons une base commune colossale sur laquelle nous appuyer.

Dans le désordre :

?la Bible

?Dieu

?la Trinité

?Jésus (sa naissance, sa résurrection, son amour, son pardon, etc)

?les valeurs chrétiennes

?les récits de la Création

?et de l’Apocalypse

?les Dix Commandements comme base civilisationnelle

?le Sermon sur la Montagne

?le sang des martyrs

?les prophéties réalisées ou en attente de réalisation

?et quelques milliers d’autres choses…

Tout ceci constitue un socle commun tellement énorme et profondément ancré qu’on ne mesure son étendue que lorsqu’on se retrouve face à des comportements hostiles aux chrétiens (et nous savons que tôt ou tard, nous y serons confrontés).

C’est dans l’adversité qu’on reconnaît ses alliés.

Qu’on peut identifier et construire sur nos bases communes.

Quant au reste, on peut en discuter, argumenter, débattre. Y compris lorsqu’il s’agit de sujets essentiels comme la doctrine du salut. Et c’est bien de le faire. C’est riche. Mais si les discussions ne se clôturent pas sur ce qui nous rassemble : laisse tomber !

Lorsque les Arméniens de la génération de mes grand-parents ont été massacrés à cause de leur foi,…

on ne leur a pas demandé s’ils étaient catholiques, évangéliques ou apostoliques :

tous passaient au fil de la même épée !

Refuser l’unité chrétienne n’est pas un principe sage de gardiens du temple. Pour moi, c’est un caprice de riche qui fait le jeu du diviseur.

Reconnaître nos différences n’est pas se compromettre. Dans la persécution, nos différences ne font plus vraiment la différence.

Faut-il vraiment attendre la persécution pour commencer à nous rapprocher ?

God bless,

Pascal

PS : Pour aller plus loin dans la réflexion, je te remets le lien vers ce très bon livre sur l’unité .

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