Plus que deux jours avant le deuxième tour des élections présidentielles.
Élections après élections, j’ai remarqué une constante dans les programmes des candidats.
Tous veulent du changement. Changement sur les salaires, changement sur le pouvoir d’achat, changement sur la politique migratoire, changement sur la sécurité, changement sur la politique écologique…
En 2012, on se souvient que le candidat François Hollande avait fait campagne et remporté l’élection avec le slogan “Le changement, c’est maintenant”.
Même les candidats à leur propre succession – Emmanuel Macron, mais avant lui aussi Nicolas Sarkozy ou Jacques Chirac – prônent le changement.
Qui veut d’un candidat qui dirait : “Mon projet, c’est que rien ne change.”
Personne !
Nous sommes dans l’ère du changement à tout crin.
Le plastique, c’était fantastique. C’est devenu l’ennemi public numéro un.
Le gasoil, c’était formidable. C’est devenu un carburant hyper culpabilisant.
Dans une ère où tout bouge, tout se démode, tout se remplace et tout périme, les gens sont dopés au changement. Tout ce qui semble un peu daté appartient à une vision soit dépassée, soit nostalgique, mais peine à trouver un élan pertinent pour aujourd’hui.
Alors ce message de la croix qui est porté par les chrétiens – et qui est finalement le même depuis 2000 ans – comment peut-il trouver encore une résonance aujourd’hui ?
Jésus est-il vraiment si ringard que ça ?
Nous savons que non.
Le message de Jésus reste encore d’une troublante actualité, et en plus de cela, il est universel et transculturel.
Alors si le message est toujours pertinent, ce qui doit changer, c’est donc la manière de l’apporter.
Et il existe des clés pour cela.
God bless,
Pascal