Je suis tombé l’autre jour sur la citation suivante :
“Si je ne prends pas du temps pour ma santé, je serai forcé de prendre du temps pour ma maladie.”
Est-il vraiment utile d’illustrer davantage ?
Toutes les personnes passées par l’épreuve de la maladie peuvent témoigner à quel point celle-ci leur a ouvert les yeux sur la valeur de la bonne santé qu’elles avaient et qu’elles n’ont plus.
Quand frappe la maladie, elle absorbe tout sur son passage : ton temps, ton attention, ton bien-être, tes loisirs, tes déplacements, tout.
Et on se dit alors : “si j’avais su, j’aurais fait ceci différemment, j’aurais pas fait cela, je me serais fait dépister, j’aurais pris du temps pour ça…”
En ne le faisant pas quand on est en bonne santé, on joue à conjurer le sort, on compte sur notre bonne étoile… Et puis un jour, la lumière de la bonne étoile faiblit et on est pris par surprise…
Ce qui est vrai pour la santé physique ne l’est pas moins pour la santé spirituelle.
On néglige sa vie spirituelle en se disant que “oh bah jusqu’ici tout va plutôt bien, j’ai pas vraiment de raison de prendre du temps pour ça…”
Et puis le jour où frappe l’épreuve, dans le meilleur des cas, on se tourne vers Jésus.
Pas de problème, Jésus nous accueillera toujours à bras ouverts, tout comme les médecins sont toujours là pour nous soigner.
Mais ne gagnerait-on pas à vivre avec Jésus avant l’épreuve ? Faire équipe avec lui quand tout va bien n’est pas l’assurance que toute notre vie sera rose, loin de là.
Mais d’une part, la proximité avec lui peut nous faire éviter de prendre des routes hasardeuses, d’aller sur des décisions perdues d’avance.
Et d’autre part, la marche avec Jésus donne la certitude que, quand survient l’épreuve, nous avons un appui sûr, connu, rassurant sur lequel nous reposer.
Que tu le veuilles ou non, l’épreuve surviendra.
Mais avec Jésus, tu gagnes à tous les coups !
Ça vaut quand même la peine de prendre soin de sa santé spirituelle le plus tôt possible, non ?
God bless,
Pascal